Battue 2-0 à Copenhague le 5 septembre pour son premier match de cette campagne de Ligue des nations, la Suisse entend rendre la monnaie de leur pièce à leurs adversaires du soir. Granit Xhaka et ses coéquipiers n’ont pas oublié que les Danois n’avaient pas voulu sortir le ballon pour permettre à Breel Embolo de se relever sur l’action qui a amené l'ouverture du score.
Cette attitude avait été perçue comme un manque de fair-play par les Suisses et, surtout, conduit leur capitaine à commettre l’irréparable sur son homologue Pierre-Emile Höjbjerg. "Les Danois avaient été tout simplement les plus malins", ironise Murat Yakin. Sans Granit Xhaka suspendu, les Suisses ont été beaucoup trop "tendres" trois jours plus tard face à l’Espagne (1-4). Avant de tomber samedi dernier à Leskovac face à la Serbie (0-2).
Les enseignements que l’on peut tirer sont simples: nous prenons trop de buts "évitables" et nous manquons d’efficience dans le dernier geste
"Nous avons mené des discussions individuelles qui ont été fructueuses depuis samedi, a expliqué Murat Yakin. Nous avons bien sûr analysé la rencontre. Les enseignements que l’on peut tirer sont simples: nous prenons trop de buts "évitables" et nous manquons d’efficience dans le dernier geste. Nous ne devons pas chercher d'excuses. Seulement jouer mardi avec davantage d’intensité. Le stade sera plein avec un public qui va pousser. A nous d’en profiter."
Le sélectionneur n’a évidemment pas dévoilé ses intentions quant aux choix qu’il arrêtera pour le match de mardi. Il devra toutefois remplacer Silvan Widmer, suspendu, sur le flanc droit de la défense. Son absence et les performances trop timorées de Michel Aebischer sur l'autre flanc pourraient l’inciter à modifier son système pour revenir à une défense à quatre. "C’est une possibilité... Il y aura peut-être des surprises."
ats/bao