A Copenhague face à une équipe qu’elle a affrontée le 23 mars dernier en amical (0-0), la Suisse doit marquer les esprits. Le sélectionneur mesure l’importance de cette Ligue des Nations. Les résultats de la phase de poules auront une incidence sur la désignation des têtes de série pour le tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.
A 3 jours de la venue de l’Espagne à Genève, une défaite au Parken Stadion serait inopportune. Murat Yakin n’oublie pas que l’entame de la dernière campagne de la Ligue des Nations avec des revers en République tchèque, au Portugal et contre l’Espagne l’avait ébranlé.
Un rassemblement pas comme les autres
"Les joueurs de Super League sont davantage dans le rythme" glisse le sélectionneur. Comme pour préparer le terrain pour Renato Steffen, Uran Bislimi, Filip Ugrinic et Joël Monteiro. Homme de coups, Murat Yakin risque de nous réserver une nouvelle surprise à Copenhague.
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ats/bur
Murat Yakin face à des interrogations
Face à des Danois qui misent sur le néo-Marseillais Pierre-Emile Höjbjerg et sur le Mancunien Christian Eriksen, Yakin devra répondre à plusieurs interrogations. Où faire jouer Denis Zakaria qui rayonne en ce début de saison à Monaco? Maintenir sa confiance à Ruben Vargas, malgré une reprise laborieuse à Augsbourg? Aligner Michel Aebischer comme piston gauche alors qu’il n’a été titularisé qu’une seule fois en 3 matches à Bologne?