Dans une partie très pauvre en occasions, la sélection de Murat Yakin a témoigné d’un esprit de corps qui lui avait fait défaut ces derniers mois. Même si elle ne s'est pas procurée une véritable occasion, elle a rendu une copie qui tient la route.
Sommer blessé, Mvogo assure
La seule fausse note de la rencontre est venue des blessures de Yann Sommer et de Denis Zakaria. Touché au pied à la 23e minute, le gardien a été remplacé par Yvon Mvogo à la 38e. Le Fribourgeois de 29 ans a été l'auteur de "la" parade du match sur un coup franc de Christian Eriksen à la 61e, seule véritable action dangereuse de la partie.
La titularisation de Silvan Widmer a laissé penser que Murat Yakin avait opté pour une défense à quatre, son choix préférentiel. Mais il n’en était rien avec l’Argovien comme piston droit et Dan Ndoye comme piston gauche dans le 3-5-2 du sélectionneur.
La vertu du labeur
Lors de cette rencontre, il y a eu un avant et un après Yann Sommer. Les malheurs de leur gardien ont incité les Suisses à desserrer enfin l’étreinte pour ne plus abandonner totalement la possession à l’adversaire.
Cette embellie a permis à Dan Ndoye de se mettre en évidence. Sur son flanc gauche, le Vaudois a souvent tenté pour s’affirmer comme l’atout offensif no1 d’une équipe de Suisse plus laborieuse que géniale. Mais retrouver cette vertu du labeur était l'objectif recherché à Copenhague.
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ats/btro