Par une large majorité de neuf votes sur onze, les magistrats du Tribunal supérieur de justice (STJ) - parmi lesquels une seule femme - ont décidé que Robson de Souza, dit Robinho pourrait être incarcéré dans son pays natal.
Des recours seront déposés
L'ancien international aux 100 sélections a été reconnu coupable en Italie du viol en réunion d'une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans dans une boîte de nuit milanaise. Les faits remontent à 2013. L'ex-star de la "Seleçao" et de l'AC Milan, âgée de 40 ans et qui réside actuellement à Santos, a toujours clamé son innocence.
La Constitution du Brésil ne permettant pas l'extradition de ses ressortissants, l'Italie avait réclamé en février 2023 qu'il purge sa peine dans son pays natal. Les magistrats n'ont pas jugé le fond de l'affaire, mais ont seulement évalué si la demande de la justice italienne était recevable. La défense de Robinho a toutefois saisi la Cour suprême du Brésil pour éviter qu'il ne soit incarcéré.
agences/lper
Robinho a fait une demande d'"habeas corpus"
Ses avocats ont présenté à la Cour suprême une demande d'"habeas corpus" afin qu'il demeure en liberté jusqu'à ce que tous les recours possibles soient épuisés. L'approbation ou le rejet de cette demande devrait être décidée ce jeudi par l'un des juges de la Cour suprême.
Alves remis en liberté sous caution
Le sort de Robinho s'est joué le jour où un autre ancien international brésilien, Daniel Alves, a vu sa demande de remise en liberté sous caution acceptée par la justice espagnole, après une condamnation le mois dernier à quatre ans et demi de prison pour viol en première instance. L'ex-latéral du FC Barcelone et du Paris SG pourra ainsi quitter la prison dans l'attente de son jugement en appel, moyennant le paiement d'un million d'euros. Il devra néanmoins rester au moins une nuit supplémentaire en prison faute d'avoir déposé la caution d'un million d'euros exigée mercredi par un tribunal espagnol.