Servette Chênois dans une nouvelle dynamique pour tenter de conjurer le sort
Servette n'a perdu qu'une fois cette saison. C'était devant son public au Stade de Genève en avril contre... Zurich (3-0). "C'était un match où nous n'avions pas montré notre meilleure version", relève José Barcala, à la tête de l'équipe grenat depuis le début de la saison. "Il est vrai aussi que l'un des meilleurs matches que nous ayons joués cette année était celui à Zurich, en novembre (victoire 3-0). Je pense que l'équipe que vous allez voir dimanche sera plus proche de la version que nous avons montrée à Zurich".
Servette Chênois n'est donc "plus qu'à" un succès d'un 2e titre de championne de Suisse. "L'objectif principal a toujours été le titre de champion. Pendant la phase régulière, nous avons montré que nous étions les meilleurs en termes de régularité, mais il s'agit maintenant d'une compétition complètement différente et nous devons oublier le championnat de la phase régulière. Les playoffs sont un système où les erreurs sont totalement pénalisées. Nous savons que Zurich sait mieux que quiconque comment jouer ces matches", analyse l'entraîneur espagnol.
Retraitée des terrains depuis 2022, Sandy Maendly, qui occupe la fonction de directrice sportive, voit des raisons d'être optimiste car un vent nouveau souffle dans les rangs de Servette Chênois. "Cette formule des playoffs ne nous a pas réussi jusque-là mais l'équipe est dans une autre dynamique que les dernières saisons, avec aussi une autre confiance en elle. J'espère que cette année, ce sera la bonne". Il y a 2 ans, les Servettiennes s'étaient inclinées aux tirs au but alors que l'année dernière, elles étaient passées au travers de leur match en s'inclinant 3-0.
Laura Tufo (23 ans), qui porte les couleurs de Servette Chênois depuis 2017, a franchi un palier cette saison et espère en faire profiter ses coéquipières pour cette finale. "La victoire en Coupe de Suisse nous a donné confiance... On a eu des joueuses qui sont entrées en cours de jeu et qui ont fait la différence. Tout le groupe est concerné et très soudé. On sait qu'on peut le faire", relève l'étudiante en 3e année de médecine. Fabienne Humm et ses coéquipières, doubles tenantes du titre, sont averties.
Genève, Miguel Bao