Contrairement au 2e tour préliminaire de la Ligue des champions contre Genk l'été dernier, l'exercice des penalties n'a pas souri au Servette FC. A Plzen, seul Jérémy Guillemenot a transformé sa frappe alors que Miroslav Stevanovic, Yoan Severin et Keigo Tsunemoto ont échoué assez nettement.
Un goût extrêmement amer
Ce dénouement est vraiment cruel pour la formation de René Weiler. Sur l'ensemble des deux matches, elle a été l'équipe la plus entreprenante, la plus séduisante aussi.
Mais elle a été incapable de marquer le moindre but à des Tchèques qui étaient bien loin d'évoluer dans le registre du Slavia Prague, l'équipe contre laquelle le Servette FC avait pris une leçon lors de la phase de poules de l'Europa League. C'est pourquoi cette élimination laisse un goût extrêmement amer.
La première période a épousé le scénario du match aller. Les Grenat ont pu s'opposer à la puissance physique de l'adversaire pour imposer leur football. Ils sont parvenus ainsi, dans ce match très fermé, à dessiner une très belle action initiée et conclue par Gaël Ondoua (34e). Mais la frappe du Camerounais n'a pas surpris Martin Jedlicka.
Manque de réalisme fatal
Deux reprises de la tête de Robin Hranac ont été les seules alertes essuyées par Jérémy Frick lors de cette entame. A la 13e, la VAR a annulé la réussite du défenseur pour un hors-jeu très net.
L'ascendant du Servette FC a été encore bien plus prononcé en seconde période. Sans deux arrêts de grande classe de Jedlicka sur une frappe de Stevanovic (51e) et sur une tête d'Alexis Antunes (89e) qui était sorti du banc, les Grenat auraient pu classer l'affaire avant les prolongations. Il ne leur aura manqué qu'un soupçon de réalisme dans la surface tchèque pour que la copie rendue à Plzen soit parfaite.
>> A lire aussi : Une fin cruelle après une épopée extraordinaire et Steve Rouiller: "Nous avons mérité de faire ce parcours et nous en sommes fiers."
ats/pza