La volonté et la détermination de Vincent Sierro ne sont plus à prouver. En juniors, le Valaisan a toujours été l’un des plus petits en raison d’une croissance tardive. "On m’appelait la crevette tellement j’étais maigre", rappelle-t-il. Aujourd’hui, il a déjoué les pronostics pour s’imposer à l’étranger. Après un passage par Freiburg et un retour en Suisse, c’est à Toulouse que le milieu de terrain a trouvé chaussure à son pied. "Je sais par où je suis passé, je n’ai jamais lâché", confie-t-il.
Ici à Toulouse, tous les ingrédients sont réunis pour que je sois heureux
Même dans la Ville Rose, l’ex-joueur du FC Sion a su remonter la pente. Après un début de saison compliqué au sortir de la victoire en Coupe de France (le premier trophée du club depuis 66 ans), celui qui porte le brassard du TFC est en effet devenu aussi indispensable qu’admiré. Il a retourné l’opinion publique et est couvé par son président, Damien Comolli. "J’avais peut-être trop pris la pression sur moi, car je savais l’effectif jeune et cela m’a empêché de me libérer, pose-t-il. Mais ici, tous les ingrédients sont réunis pour que je sois heureux."
Ils sont également réunis pour que le Valaisan découvre sa première grande compétition internationale le mois prochain avec l’équipe de Suisse. Sa première cape, en mars en Irlande, a en effet pleinement convaincu. "Vincent a été très bon pour son premier match, je le félicite", louait alors Granit Xhaka. Alors, direction l’Euro?
Sujet Mathieu Germanier, à Toulouse (adaptation web: ace)