"Les supporters attendaient Trubin, 21 ans, mais à la place ils ont eu Sommer, presque 35 ans. Remplacer André Onana semblait impossible, mais le gardien suisse a fait bien mieux que cela. Personne ne le regrette." Au lendemain du sacre national de l'Inter, La Repubblica y va de son hommage au Bâlois, auteur d'une saison quasi parfaite avec les Nerazzurri.
En signant 17 blanchissages, Yann Sommer a été l'un des grands artisans du 20e sacre conquis par l'Inter. Jamais avant lui un joueur helvétique n'était parvenu à être champion en Allemagne et en Italie.
Cela constitue une petite revanche après que l'Intériste, encore époustouflant lundi contre Milan, a été sous-estimé au Bayern Munich. A quelques semaines de l'Euro, il est en grande forme. "Yann Sommer est le prototype de ce que doit faire le gardien d'une équipe gagnante: exceller dans l'ordinaire et savoir passer à l'extraordinaire sans prévenir", relève un suiveur des champions d'Italie.
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