Lausanne et Servette rêvent de titre, Sion de sérénité dans le top-6 et Yverdon vise le maintien
Lausanne (3e): "C'est bien si le public lausannois se met à rêver"
Meilleure équipe romande de Super League à mi-championnat, Lausanne ne s'enflamme pas pour autant. "On est fier du 1er tour surtout des 3 derniers mois. On a tourné à plein régime. C'est bien si le public lausannois se met à rêver, mais moi j'attends de mes joueurs qu'ils continuent à travailler très très dur", explique Ludovic Magnin.
Servette (5e): "Le rêve il est gratuit et légitime"
Et si c'était la bonne année pour Servette? Vainqueur de la Coupe de Suisse la saison passée, le club grenat tentera de continuer sur cette lancée en visant le championnat. Reste à savoir s'il pourra compter sur son artificier Dereck Kutesa (11 buts cette saison en Super League), qui arrive en fin de contrat en juin. Restera, restera pas? "Mon souhait c'est de finir la saison. Je n'ai pas envie de lâcher mes coéquipiers maintenant... Mais on sait très bien que dans le foot on ne peut pas tout contrôler".
Sion (7e): "Dans l'ensemble, on a toujours été au niveau"
Le néo-promu a fait très bonne figure lors de la première partie de la saison. "On mérite de vivre une saison sereine. On veut se sauver le plus vite possible et le meilleur moyen d'y arriver c'est de finir dans le top-6", commente le défenseur Numa Lavanchy. Les Valaisans devront faire sans leur leader Joel Schmied parti à Cologne en 2e Bundesliga, mais peuvent compter sur les retours de Benjamin Kololli et de Kreshnik Hajrizi.
Yverdon (10e): "Etre prêts pour aller au combat"
Yverdon, pas épargné par les nombreuses blessures lors de la première moitié de saison a de son côté changé d'entraîneur. Alessandro Mangiarratti a pris la porte en décembre et Paolo Tramezzani a été engagé pour maintenir le club du Nord vaudois en Super League. YS ne compte que 2 points d'avance sur GC, qui est barragiste, et 4 sur la lanterne rouge Winterthour. "Le coach nous demande d'être prêts pour aller au combat. On est capable de battre tout le monde, c'est ça qu'il faut se dire", a expliqué Paul Bernardoni à nos collègues de la radio.
Berne, Miguel Bao