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Bâle face à un piège bulgare

A l'image de Fabian Schär, Bâle ne voudra pas donner voix au chapitre à son adversaire bulgare. [Georgios Kefalas]
A l'image de Fabian Schär, Bâle ne voudra pas donner voix au chapitre à son adversaire bulgare. - [Georgios Kefalas]
Bâle veut franchir le dernier obstacle qui le sépare de la phase de poules de la Ligue des champions. A Sofia, les Rhénans défient Ludogorets Razgrad mercredi en barrage aller, à 20h45 (RTS2).
Stocker: "on doit pouvoir éliminer un tel adversaire sur 2 matches. Sinon, nous ne mériterions pas la qualification". [Georgios Kefalas]
Stocker: "on doit pouvoir éliminer un tel adversaire sur 2 matches. Sinon, nous ne mériterions pas la qualification". [Georgios Kefalas]

Marco Streller blessé, c'est Valentin Stocker qui sera capitaine. Promu dans l'élite bulgare en 2011, Ludogorets a depuis remporté 2 titres de champion de suite et une Coupe. Le coach bâlois Murat Yakin se méfie surtout du Brésilien Marcelinho, véritable maître à jouer de Ludogorets. "Les défenseurs sont jeunes et manquent d'expérience au niveau international. C'est notre chance", a expliqué Yakin.

Une 4e participation en 6 ans?

L'importance de cette double confrontation n'échappe à personne dans le camp bâlois. La Ligue des champions, c'est l'objectif ultime, tant sur le plan sportif qu'économique, mais aussi pour l'image. Le club rhénan pourrait y participer pour la 4e fois en 6 ans. "Ce serait quelque chose de très grand pour le football suisse", selon le président Bernhard Heusler.

La Ligue des champions représente un apport financier indispensable pour le FCB. Son cadre actuel coûterait trop cher uniquement pour la Super League. Et l'on sait que les revenus qui peuvent être tirés de l'Europa League sont presque dérisoires face à la manne qui arrose la plus importante des compétitions européennes.

si/bao

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