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Auteur d'un triplé historique, le Bayern sera à nouveau l'équipe à battre. Avec l'arrivée de Guardiola, un Ribéry au sommet et les transferts des prodiges Götze et Thiago, le club allemand est plus ambitieux que jamais. Il a d'ailleurs déjà remporté la Supercoupe, face à Chelsea.
Mais les Bavarois devront composer avec les deux Grands d'Espagne. Le Barça, humilié en 1/2 par le Bayern, et le Real, écarté par Dortmund et qui rêve de la fameuse "decima", ont investi massivement pour mettre un terme à la domination du Bayern, qui reste sur 3 finales de C1 en 4 ans.
Les outsiders
Derrière, on espère autre chose que des miettes, à commencer par le Paris SG et Manchester City, dopés par les pétro-dollars du Golfe. Le champion de France a réussi à garder ses vedettes et s'est adjoint les services de Cavani, pour faire mieux que les 1/4 de 2013. City devra d'abord essayer de s'extraire de la phase de poules, une entreprise dans laquelle il a échoué ses deux dernières années.
Chelsea, à nouveau dirigé par Mourinho, l'homme aux deux C1 (Porto, Inter), et Manchester United sont des candidats plus crédibles côté anglais.
La Juventus, elle, court après son glorieux passé. La "Vieille Dame", qui a frappé fort en récupérant Tevez, a fêté son dernier titre continental en 1996. N'oublions pas Dortmund, finaliste 2013 et en tête de la Bundesliga.
afp/dbu
Quelles surprises possibles?
Les cadors européens devront avant tout se méfier du Benfica Lisbonne et le FC Porto, souvent pillé à l'intersaison mais toujours capables de se maintenir à un bon niveau en Europe grâce à un réseau de recruteurs unique.
Assistera-t-on également au réveil de l'AC Milan, club aux 7 C1 mais beaucoup moins en vue ces dernières années? Naples, avec Rafael Benitez à sa tête et Higuain en lieu et place de Cavani, peut aussi être un trouble-fête.