Il y a un an presque jour pour jour, Murat Yakin se voyait confier les clés de l'imposante maison bâloise. Le 15 octobre 2012, il reprenait des mains de l'Allemand Heiko Vogel un FCB chancelant, éliminé par les... Roumains de Cluj en play-off de la Ligue des champions et auteur d'un début de championnat en dents de scie.
Au moment de réveiller les vieux démons roumains, force est de constater que la situation a évolué de la meilleure des manières sur les bords du Rhin. Un titre de champion, une demi-finale d'Europa League et - surtout ? - un statut continental en nette hausse ont donné à Yakin et à ses hommes un crédit à la hauteur de leurs ambitions.
Un statut qui, s'il vaut bien des louanges, draine avec lui un lot d'exigences: le FCB se doit désormais de dominer un adversaire tel que le Steaua Bucarest. Et plutôt deux fois qu'une.
Oublier l'échec Schalke
Grandement frustré par la défaite face à Schalke (0-1) après sa victoire surprise à Chelsea en ouverture (2-1), le FC Bâle sait parfaitement qu'aucun écart ne lui sera autorisé lors de ces deux matches face au champion de Roumanie. "Nous avons eu de la peine à digérer le résultat contre Schalke, qui a minimisé en partie notre exploit de Londres", concède Marcelo Diaz.
Le Chilien, qui carbure à plein régime cette saison, se réjouit donc de pouvoir se racheter après l'échec de la 2e journée. "Soyons honnêtes, si nous voulons passer en huitièmes de finale, il faudra l'emporter deux fois contre Bucarest", prévient le tout récent qualifié pour le Mondial 2014, ménagé samedi contre Saint-Gall (victoire 3-0).
"Une défense stricte"
Le quadruple champion de Suisse devra effectivement faire le plein de points face à l'adversaire le plus faible du groupe s'il entend demeurer en lice dans la compétition après Noël. Le cas échéant, la situation pourrait lui devenir très favorable, puisque les deux rencontres anglo-allemandes vont créer un espace dans lequel les Bâlois pourraient s'engouffrer avant les dernières échéances du groupe.
"C'est l'objectif, mais prenons garde. Aucune de nos confrontations avec les clubs roumains n'a été facile par le passé", tempère Yann Sommer. "Certes, notre adversaire a reçu sept buts en deux matches. Mais le succès passera d'abord par une défense stricte, comme face à Saint-Gall où nous n'avons pas encaissé de but."
si/adav