Le FC Bâle tient le 0-0 à Tel Aviv

En Israël face à un adversaire qu'il avait éliminé l'été dernier lors du tour préliminaire de la Ligue des Champions, le FCB s'est contenté d'un service minimum. Il doit une "revanche" à ses supporters. Même si l'Europa League passe bien après la défense de son titre, le FC Bâle méritera le bonnet d'âne en cas d'élimination en raison de la faiblesse de l'opposition.

Objectif atteint

Ne pas concéder de but: tel était l'objectif avoué de Murat Yakin pour ce match aller. Pour l'atteindre, l'entraîneur du FCB avait décidé d'aligner une défense à cinq avec Sauro, Suchy et Ajeti dans l'axe.

C'est la troisième fois seulement que Murat Yakin adopte un tel schéma depuis son intronisation en octobre 2012. Les deux premières expériences n'avaient pas vraiment été couronnées de succès.

A Tel Aviv, ce FCB venu avant tout pour défendre et qui laissait au coup d'envoi sur le banc Frei, Stocker et Diaz, ne fut qu'une pâle copie de l'équipe qui avait séduit l'a dernier dans cette même compétition.

Très peu d'occasions

En première période, les Rhénans n'ont, certes, jamais été vraiment inquiétés. Le problème, toutefois, est venu de leur apathie sur le plan offensif.

Malgré les bonnes dispositions de Sio, qui tenait l'axe en l'absence de Streller resté à Bâle, les Champions de Suisse furent incapables de se ménager la moindre occasion. Présent dans les tribunes, Johan Cruyff, dont le fils Jordi est le directeur sportif du Maccabi, devait sans doute nourrir le regret d'avoir perdu sa soirée. La seconde période, tout aussi insipide, ne l'a pas sauvée.  Elle ne fut illuminée que par un sauvetage magnifique de Sommer sur une frappe de Radi.

si/lper