Le Bayern attend sereinement Arsenal

A Munich, personne n'a oublié la défaite concédée à l'Allianz Arena face à ces "Gunners" l'an passé au même stade de la compétition (0-2), heureusement sans conséquence dans la quête du titre européen.

Pas même Pep Guardiola qui suivait alors de loin le Bayern de Jupp Heynckes et qui connait la valeur d'un adversaire présent pour la 14e fois de rang en 8e de finale de la plus prestigieuse compétition européenne.

"Il faut gagner en oubliant le match aller", a insisté le Catalan, refusant de se laisser bercer par la pluie d'éloges qui se déverse sur son équipe en mode "rouleau compresseur" en championnat.

Arsenal aime l'Allemagne

"La Ligue des champions, c'est un tout autre niveau", a rappelé le Catalan, soulignant la qualité de l'effectif d'un adversaire qui reste invaincu en Allemagne en 5 apparitions depuis 2006.

Avis partagé par ses joueurs qui affichaient toutefois plus de décontraction, à l'image de Kroos et Müller très plaisantins en conférence de presse.

"On est averti par rapport à la saison passée", a concédé Müller. "Mais je ne nous vois pas perdre encore 2-0. On déborde de confiance".

La situation est un peu moins confortable à Arsenal privé de son portier titulaire Szczesny, suspendu et remplacé par Fabianski, de Wilshere, blessé avec l'équipe d'Angleterre, tandis que le retour de Ramsey parait un peu prématuré.

Mais Wenger récupère Arteta (suspendu à l'aller) pour faire équipe avec un Özil plus frais selon le coach. Il devrait  pouvoir compter en défense centrale sur Koscielny, buteur en Bavière l'an passé, tandis que Giroud se présentera en confiance après son doublé samedi contre Everton.

L'Atletico en position favorable

Dans l'autre affiche de mardi, l'Atletico Madrid reçoit l'AC Milan, dernier représentant d'un foot italien en déclin et battu 1-0 à l'aller.

afp/bond