![Une société de Bim Hammam (à dr.) aurait versé un chèque conséquent à une entreprise de Warner (à g.). [S.Bahadur]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/xfz4kv-27866059.image?w=1280&h=720 "Une société de Bim Hammam (à dr.) aurait versé un chèque conséquent à une entreprise de Warner (à g.). [S.Bahadur]")
Nouvelles accusations de corruption
L'organisation de la Coupe du monde au Qatar en 2022 n'en finit plus de faire polémiquer. Après des révélations d'esclavage moderne sur les chantiers du Mondial et la tourmente "climatique", voilà que des soupçons de corruption planent au-dessus de proches des organisateurs de cette Coupe du monde.
![Jack Warner a été à la tête de la Concacaf pendant près de 30 ans. [KEYSTONE - S.Bahadur]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/dp3xev-27866053.image?mw=1280 "Jack Warner a été à la tête de la Concacaf pendant près de 30 ans. [KEYSTONE - S.Bahadur]")
Ex-président de la Concacaf, Jack Warner ainsi que des membres de sa famille auraient reçu environ 1,43 mio d'euros d'une entreprise du Qatar détenue par Mohamed Bin Hammam, alors proche des organisateurs de la Coupe du monde 2022, rapporte le Daily Telegraph.
Selon le quotidien britannique, Warner, ex-vice président de la FIFA démissionnaire en juin 2011, aurait reçu 860'000 euros juste après l'attribution du Mondial au richissime Emirat en décembre 2010.
Le journal explique ainsi qu'un document en date du 15.01.10 envoyé par Jamad, l'une des sociétés de Warner, à Kimco, une société de Bin Hammam, réclame la somme de 1,43 mio d'euros pour des travaux réalisés entre 2005 et 2010 et précise que la somme peut être "versée à Jack Warner".
Le Qatari Hammam était alors le président de la Confédération asiatique et proche des dirigeants du petit émirat dont le succès de la candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2022, en décembre 2010, a suscité bien des controverses.
afp/bao
Publié Modifié
Hammam suspendu, Warner démissionnaire
Après s'être lancé dans la présidentielle à la FIFA en 2011 contre Sepp Blatter, Bin Hammam a été reconnu coupable de corruption par le comité d'éthique de la fédération internationale, et suspendu à vie.
Warner, originaire de Trinidad-et-Tobago, à la tête de la Concacaf pendant près de 30 ans, avait démissionné de son poste en juin 2011 après avoir été accusé de remise de pots-de-vin à des délégués des Caraïbes pour qu'ils votent pour Hammam lors de la présidentielle à la FIFA.
Warner et sa famille n'ont pas commenté les affirmations du Daily Telegraph. Un porte-parole du comité d'organisation de Qatar 2022 assure que "la candidature avait scrupuleusement suivi le code éthique de la FIFA".