Le plan de jeu retenu par Raimondo Ponte avait le mérite de la simplicité. Sion s'est présenté sur le terrain avec comme principal souci celui d'être très compact et de se projeter le plus rapidement possible vers l'avant, sans laisser aux Vaudois et à leur défense à trois le temps de se repositionner.
Un pari d'emblée payant puisque les Valaisans ont ouvert le score à la 7e minute déjà. Lancé dans la profondeur après une perte de balle de Ming à mi-terrain, Christofi a fait parler sa pointe de vitesse en devançant la sortie aux fraises de Barroca pour servir Léo seul dans la surface. D'un plat du pied tranquille, le Brésilien a pu soigner ses statistiques actuelles en portant son total à six réalisations en sept matches.
L'attaque lausannoise peu inspirée
Sion n'a ensuite pas modifié son ordre de marche d'un pouce. Sauf peut-être pour densifier encore un peu plus son dispositif.
Compliqué dans ces conditions pour le LS de trouver une brèche et une frappe d'Ekeng difficilement négociée par Vanins a longtemps constitué la seule véritable opportunité des Vaudois (40e), jusqu'à une tête de... Ferati qui a failli tromper son propre gardien à la 87e.
Compliqué aussi quand les hommes en forme du moment (Tafer, Ravet, Vukusic et Feindouno) connaissent une panne d'inspiration durant le même match.
Sion manque le K.O.
La formation de Marco Simone, contrainte de se découvrir, a offert beaucoup d'espaces aux Sédunois, lesquels se sont toutefois montrés bien trop maladroits dans la dernière ou avant-dernière passe pour inquiéter Barroca à nouveau.
Une autre formation, moins perclue de doutes, aurait sans doute obtenu le K.O. plus tôt face à ce Lausanne aux lignes arrières découvertes. Comme en a eu l'occasion, à la 69e, un Christofi ou, à la 93e, un Assifuah se heurtant tous deux au portier adverse, bien sorti de ses buts cette fois-ci.
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si/jbla