"Nous abordons un match capital le week-end prochain contre Lucerne, un match à neuf points. Il faut provoquer un déclic, essayer quelque chose pour faire évoluer la situation actuelle", a confié l'intéressé au quotidien valaisan.
"J'ai trop d'amour et trop de respect pour ce club pour m'accrocher à ce poste. Un entraîneur est là pour mettre en confiance ses attaquants, ses défenseurs... Depuis quatre matchs, on rate trop de choses, peut-être que le message ne passait plus. Un électrochoc devenait vital", a-t-il poursuivi.
Un intérim possible?
Frédéric Chassot continuera de travailler au sein du club valaisan en tant que directeur sportif. "Je vais continuer à m'investir pour faire grandir ce club." Ancien joueur du club, il avait été nommé à la tête du FC Sion après le renoncement surprise de l'Italien Claudio Gentile peu de temps avant la reprise du championnat l'été dernier.
N'étant pas titulaire du diplôme requis par l'ASF pour occuper officiellement le poste d'entraîneur, il collaborait avec Jochen Dries. "Jochen était venu pour collaborer avec Freddy", a dit Christian Constantin au téléphone. L'Allemand ne sera ainsi pas la solution privilégiée par le président.
Mais un intérim reste possible, le temps de trouver le futur entraîneur. "Je ne sais encore rien puisque je n'ai parlé avec personne" susceptible de reprendre le flambeau, a expliqué Constantin.
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