Le tirage au sort de la Coupe du monde dames sera historique au Canada, samedi à 18h (en Suisse), avec pour la première fois 24 équipes - dont la Suisse - et non plus 16 en lice. Pour marquer le coup, c'est d'ailleurs le musée canadien de l'histoire à Ottawa qui servira de cadre à ce tirage effectué notamment par le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke.
Les deux premiers de chacun des 6 groupes seront qualifiés pour les 1/8, ainsi que les 4 meilleurs 3es. Le match d'ouverture aura lieu à Edmonton le 6 juin et la finale le 5 juillet à Vancouver.
Toutes les équipes phares du foot féminin sont au rendez-vous du tirage, comme les Etats-Unis (1er au classement FIFA), l'Allemagne (2e), le Japon (3e et tenant du titre), la France (4e) la Suède (5e), le Brésil (6e), l'Angleterre (7e) et le Canada (pays-hôte, 8e). A côté de ces ténors, il y a les nouvelles venues à l'image de l'équipe de Suisse.
Seul couac dans l'événement, plusieurs stars du foot féminin, comme l'Allemande Nadine Angerer ou de l'Américaine Abby Wambach, dénoncent le gazon artificiel prévu au Canada pour ce Mondial et ont porté l'action en justice (voir ci-contre).
si/dbu
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"Les hommes ont droit aux pelouses naturelles"
Le tirage au sort de la compétition, samedi à Ottawa, pourrait-il devenir le cadre d'une explication de texte entre la FIFA, la fédération canadienne (CSA), d'un côté, et les joueuses frondeuses de l'autre ? Jérôme Valcke avait en tout cas appelé le 29 octobre, dans une publication de son instance, à "un dialogue ouvert à l'occasion du tirage à Ottawa".
Les joueuses hostiles au gazon synthétique se plaignent d'un risque de blessures accru et ont porté le dossier en justice sur le thème de la discrimination, arguant que les hommes ont droit aux pelouses naturelles pour leurs Coupes du monde.
Les protestataires ont ainsi saisi le Tribunal des droits de la personne d'Ontario, qui a rejeté jusqu'ici leur demande d'une audience accélérée. Cette cour a proposé une médiation, acceptée par les joueuses mais rejetée par la fédération canadienne.