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Le FC Bâle croit à l'exploit contre Porto

Embolo (à dr.) et Gashi espèrent faire sauter le verrou portugais. [Georgios Kefalas]
Embolo (à dr.) et Gashi espèrent faire sauter le verrou portugais. - [Georgios Kefalas]
"En Ligue des champions, nous avons pris l'habitude ces dernières années d'évoluer dans des sphères extrêmes, mais une telle opportunité ne se présentera peut-être plus de sitôt." Âme du FC Bâle, Marco Streller sait qu'un coup est possible mercredi contre le FC Porto, en 8e de finale aller de la Ligue des champions.

Le "dernier roi de Bâle" continue de penser que la réussite internationale du FCB dont il est l'emblème est autant impressionnante qu'incroyable. "Le club a connu une évolution majeure depuis une décennie et tout le respect dont il jouit aujourd'hui, il a travaillé très dur pour le conquérir."

A l'image de cette double confrontation contre Porto, vingt-sept fois champion national et deux fois vainqueur de la Coupe d'Europe (1987 et 2004), que les Rhénans sont allés chercher dans un groupe relevé avec le Real Madrid et Livepool. "C'est ce qui me rend le plus fier", glisse du reste l'expérimenté capitaine, 33 ans et 71 matches européens à son actif. "Une qualification entrerait dans la catégorie des plus grands exploits du club."

Présent pour la troisième fois de son histoire dans le top 16 de la Ligue des champions (2002/03 et 2011/12), Bâle a les moyens d'offrir au football suisse son sixième quart de finale en C1. Mais sans aucun doute le plus prestigieux compte tenu du fait qu'à l'époque d'YB (1958/59), Zurich (1963/64 et 1976/77),GC (1978/79) et de l'illustre prédécesseur rhénan de 1973/74, quand on parlait encore de Coupe d'Europe des clubs champions, il "suffisait" de passer deux tours pour se retrouver dans le top 8.

Plus de vécu qu'en 2012

Marco Streller l'affirme également, le vécu du FCB en Ligue des champions et en Europa League - "positif comme négatif" - est un atout précieux au moment de croiser le fer avec un Porto habitué à partager la table des grands, puisque présent pour la septième fois à ce stade de la compétition depuis son dernier sacre en 2004.

En 2012, aucun Bâlois n'avait jamais disputé de rencontre de ce niveau. Aujourd'hui, ils sont six, dont Streller et le vétéran Walter Samuel (36 ans), vainqueur de l'épreuve avec l'Inter Milan et qui remplacera sans doute le suspendu Fabian Schär en défense centrale au côté de Marek Suchy. Une expérience forcément bienvenue.

Il s'agira par contre d'une première en tant que coach pour Paulo Sousa (il a soulevé le trophée comme joueur avec Dortmund et la Juventus) lequel, comme Fink en 2012, vivra un baptême du feu face à une formation de son pays qu'il connaît par définition très bien. Ce qui ne peut être qu'un plus quand il s'agit de conduire une équipe n'ayant que très rarement réussi face aux formations portugaises (2 victoires-3 nuls-5 défaites).

si/alt

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Porto: pas de bons souvenirs en 8es

Très habile pour vendre extrêmement cher ses meilleurs joueurs, le club lusitanien a passablement perdu en qualité ces dernières années, laissant notamment filer la saison passée un titre national bien parti pour rester la propriété de Benfica (quatre points d'avance sur les Dragons). Il a d'ailleurs échoué cinq fois sur ses six dernières présences en 8e de finale de la C1.

Mais une équipe pouvant aligner en attaque le buteur colombien Jackson Martinez (5 buts en Ligue des champions cette saison, 12 buts lors de ses 13 derniers matches toutes compétitions confondues), le Portugais Ricardo Quaresma et l'Algérien Yacine Brahimi ne peut bien évidemment pas être prise à la légère.