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Leverkusen surprend l'Atlético Madrid

Les joueurs du Bayer Leverkusen ont déjoué les pronostics en prenant le meilleur sur les Madrilènes. [Frank Augstein]
Les joueurs du Bayer Leverkusen ont déjoué les pronostics en prenant le meilleur sur les Madrilènes. - [Frank Augstein]
Le Bayer Leverkusen, en dominant l'Atlético Madrid 1-0 lors du match aller des 1/8 de finale de la Ligue des champions, a pris une petite option sur la qualification.

Rythme, occasions et tension (l'altercation à la 32e entre l'entraîneur Roger Schmidt et son homologue Diego Simeone ainsi que son assistant l'atteste): le spectacle a été au rendez-vous à la BayArena. Si la rencontre a offert son lot d'émotions, il faut surtout remercier Leverkusen, à la peine en Bundesliga (une victoire, deux nuls et deux défaites en 2015) mais bien décidé à mettre le feu en C1.

Drmic apporte sa pierre à l'édifice

L'engagement total de Josip Drmic - préféré à la pointe de l'attaque à Stefan Kiessling - et de ses coéquipiers a favorisé un match débridé qui a connu comme fait majeur une réalisation de Calhanoglu à la 57e, après un service de Bellarabi, lequel avait été décalé par Drmic. Mais les temps forts n'ont pas manqué, comme ce sauvetage de Mandzukic sur sa ligne après un essai de Spahic (12e), ce missile de près de 30 mètres toujours de Spahic sur l'angle des montants de Moya (26e), cette sortie aérienne in extremis de Moya devant Drmic (28e) ou encore cette magnifique parade (une des plus belles de la saison) de Leno sur une reprise de Tiago (45e).

Moins fluide car beaucoup plus souvent interrompue par des fautes, la seconde période a surtout valu par son intensité. A noter tout de même une cavalcade de Drmic (sorti à la 80e) à la 74e qui s'est conclue par une frappe trop molle pour surprendre le portier adverse. Et aussi une égalisation refusée à Fernando Torres à la 75e sur un corner de Griezmann qui est, selon l'arbitre, sorti du terrain avant de parvenir sur la tête du Niño.

L'Atlético en position difficile

Le finaliste de 2014, qui tenait le trophée à quelques secondes près, s'est globalement montré décevant lors de ce premier acte, à l'image d'un Antoine Griezmann qui marche sur l'eau actuellement mais que l'on n'a presque pas vu mercredi. A la décharge de Diego Simeone, les outils lui ont manqué après les deux remplacements forcés que le coach a dû faire en première mi-temps (blessures de Siqueira et Saul). L'Argentin devra trouver des solutions au match retour, mais sans le patron de sa défense Diego Godin (suspendu), ni le taulier de son milieu de terrain Tiago, expulsé à la 76e pour avoir reçu deux avertissements.

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si/bond

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