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Le rêve bâlois prend fin à Porto

La défense bâloise n'a pas tenu le coup face à l'armada offensive du FC Porto. [Keystone - Geogios Kefalas]
La défense bâloise n'a pas tenu le coup face à l'armada offensive du FC Porto. - [Keystone - Geogios Kefalas]
Il n'y avait rien à faire pour le FC Bâle, pas de taille contre le FC Porto, vainqueur 4-0 en 8es de finale retour de la Ligue des champions (1-1 à l'aller). Valeureux, les Rhénans ont cependant dû faire face à leurs propres limites.

Déjà outrageusement dominés chez eux trois semaines plus tôt, les Bâlois n'ont pu que légèrement infléchir la tendance en première période au Dragão. A la mi-match, ils n'avaient plié qu'une seule fois, sur un coup franc de Yacin Brahimi (14e), avec une possession de balle honnête (45%) et trois tirs tentés. Soit trois fois plus qu'à l'aller...

Tout s'est joué sur des détails. Ainsi quand Shkelzen Gashi a armé une frappe croisée qui a frôlé le poteau de Fabiano, à la 44e, on était en droit de se dire que si l'international albanais avait tourné sa cheville ne serait-ce que d'un demi-degré plus à l'intérieur, le FCB aurait pu regagner les vestiaires avec un salaire royal. Pareille cruauté envers les Portugais n'est, malheureusement pour Bâle, pas arrivée.

Loi du plus fort

Bien au contraire, puisque les hommes de Julen Lopetegui n'ont mis que onze minutes pour définitivement débarrasser le champion de Suisse de ses rêves. Un débordement de l'excellent Brahimi, un service pour Hector Herrera, un tir enroulé à l'entrée de la surface: 2-0 à la 47e. Une énième faute rhénane offrant un bon coup franc, un splendide essai de Casemiro: 3-0 à la 56e.

La loi du plus fort a été respectée. Et tout le déficit technique et physique des Bâlois - dans le domaine offensif surtout - s'est payé inéluctablement. Comment en aurait-il pu finalement être autrement? Porto, ce sont 27 titres de champion du Portugal, deux sacres européens (1987 et 2004), deux Coupes de l'UEFA (2003 et 2011) et, surtout, un effectif estimé à 212,7 millions d'euros, soit quatre fois plus que celui du plus beau fleuron helvétique!

Palier dur à franchir

Illustration parfaite de l'immense écart qui sépare Porto de Bâle, le 4-0 signé, après un solo dans l'axe et un missile lancé de plus de 25 mètres, par Vincent Aboubakar. Celui-là même qui a remplacé à la pointe de l'attaque portugaise la star de l'équipe Jackson Martinez, forfait pour la rencontre (adducteurs). Ce n'est pas demain la veille qu'un club suisse aura une telle profondeur de banc.

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si/fayet

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