![Quennec a dû faire face aux nombreuses questions des médias. [Salvatore Di Nolfi]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/22sa58-26052895.image?w=1280&h=720 "Quennec a dû faire face aux nombreuses questions des médias. [Salvatore Di Nolfi]")
Il manque 7 millions pour finir la saison!
Il insiste lui-même sur l'urgence de la situation du Servette FC, qui requiert non pas de beaux discours mais des solutions rapides et concrètes. Or, à ce jeu-là, le président Hugh Quennec semble être désarmé.
Au lendemain de l'annonce de la cessation de paiements du club, ce dernier a tenu une conférence de presse durant laquelle le Canadien a été plus que bousculé.
Le nerf de ce qu'il faut se résoudre à appeler une guerre est le Stade de Genève et le contrat d'exploitation qui lie le SFC et la Fondation, donc l'Etat.
"Ce contrat est contestable légalement, clame Quennec. Car il ne revient jamais au locataire de payer pour la toiture, les murs, le béton, le bâtiment. Les charges d'entretien du stade n'ont jamais été cohérentes avec les capacités du club".
Loyer du stade bel et bien impayé
Quennec a aussi donné le montant précis qu'il réclame à l'Etat en remboursement des investissements que Servette aurait consentis pour entretenir le stade.
"Six millions de francs pour le Stade de Genève et un million pour Balexert (réd: le centre d'entraînement des Grenat). Si nous recevons cette somme, cela permettra de terminer la saison", expose le Québécois. Celui-ci a confirmé que le loyer annuel pour 2015 du Stade (150'000 francs) n'a pas été payé.
si/tai
Publié
Longchamp: "l'impression que le SFC cherche un prétexte"
Dans l'émission Forum, le président François Longchamp, président du gouvernement genevois a répliqué avec véhémence à ce qu'il a d'abord pris pour un "poisson d'avril". "Nous sommes face à un locataire du stade qui aujourd'hui ne paie pas ses loyers et qui demande le remboursement de travaux qu'il n'a pas effectués. Nous avons le sentiment que, aujourd'hui, le Servette FC cherche un prétexte pour justifier ses difficultés."
Un timing étonnant
Comment a fait le club pour ne se rendre compte qu'au dernier moment que plusieurs millions manquaient dans les caisses pour terminer l'exercice? Le Canadien a-t-il voulu mettre les pouvoirs publics au pied du mur, face à un ultimatum urgent, en espérant qu'il obtiendrait ainsi gain de cause, comme cela a pu être parfois le cas en son temps avec le Genève-Servette Hockey Club?
Le président a du reste glissé que "quand il y a urgence, les choses bougent", avant d'essayer de se reprendre, assurant qu'il n'a pas voulu soumettre les autorités à une forme de chantage.
Challenge League (30.03)
1. Servette 25/50
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2. Wohlen 25/49
3. Lugano 24/46
4. Winterthour 25/38
5. Lausanne 25/32
6. Wil 25/31
7. Schaffhouse 25/30
8. Bienne 25/25
9. Chiasso 25/24
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10. Le Mont LS 25/19