"L'appel de Servette laisse l'état de marbre", titre la Tribune de Genève. Les six millions de francs de remboursement demandés par le président Hugh Quennec pour les investissements dans le stade de Genève ont suscité une vive réaction du côté des pouvoirs publics. "Servette est un locataire qui ne paie pas son loyer et réclame à l’Etat le remboursement de travaux qu’il n’a pas effectués", réplique François Longchamp, président du gouvernement genevois dans divers médias, dont RTS La Première.
Pas sorti de la crise
Le bras de fer, sous forme de poker menteur, qui s'est engagé entre le club et le gouvernement, amène de nombreuses questions. Notamment sur la gestion de l'homme d'affaires canadien. "Durant ces trois ans, il (ndlr: Quennec) n’a eu de cesse d’évoquer des partenaires financiers sur le point de s’engager autour de son fameux projet. Avec le résultat que l’on sait, en multipliant les erreurs de casting. Et sans jamais encore avoir voulu ouvrir le capital actions du club à différents investisseurs", tonne le quotidien genevois dans son éditorial.
"Avec un tel dialogue de sourds (entre le SFC et l'Etat), Servette n’est pas sorti de la crise", estime Le Matin, qui ne manque pas l'occasion de pointer les contradictions entre le discours des uns et celui des autres. Reste que le Servette FC, qui n'a pas dévoilé ses chiffres, doit trouver une solution à ses problèmes et ce rapidement, au risque de vivre une nouvelle faillite.
Ludovic Perruchoud
Challenge League (30.03)
1. Servette 25/50
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2. Wohlen 25/49
3. Lugano 24/46
4. Winterthour 25/38
5. Lausanne 25/32
6. Wil 25/31
7. Schaffhouse 25/30
8. Bienne 25/25
9. Chiasso 25/24
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10. Le Mont LS 25/19