"C'est une finale pour nous. Tout peut se passer en 90 minutes", a répété Guardiola lundi en conférence de presse, comme après la victoire samedi à Hoffenheim (2-0), le score parfait pour se défaire de Porto et maintenir le rêve d'un triplé (avec le titre et la Coupe nationales) comme en 2013. Mais le Catalan sait aussi combien il est difficile de combler un tel handicap, mission que le quadruple vainqueur de la Ligue des champions n'a jamais pu mener à bien en 4 précédentes situations identiques sur la scène européenne.
A l'épidémie de blessures, qui prive Guardiola d'armes létales comme Franc Ribéry et Arjen Robben, s'est ajoutée une instabilité défensive à l'image des 3 bévues de Xabi Alonso, Dante et Jerome Boateng, fatales lors de la soirée portugaise cauchemardesque. Sans compter une pointe de crise interne née de la démission du médecin historique Hans-Wilhelm Müller-Wohlfahrt, en froid avec le coach, pour avoir été mis en cause pour l'échec à Porto.
Schweinsteiger de retour?
Bien que le titre national soit presque en poche, un échec en quarts de finale, soit une étape plus tôt que l'an passé face au Real Madrid, pourrait fragiliser la position du coach. "Je sais dans quel club je suis, que ce n'est pas suffisant d'être champion et vainqueur de la Coupe. Que seul le triplé compte pour des grands clubs comme Barcelone, le Real Madrid ou le Bayern", a dit le Catalan.
Pour composer son groupe, Guardiola devrait compter sur le retour, au moins sur le banc dans un premier temps, du meneur d'hommes qu'est Bastian Schweinsteiger.
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