Comme au Parc des Princes, le PSG n'a pas eu voix au chapitre avec ce fringant Barça. Et ce en dépit du retour de sa locomotive Zlatan Ibrahimovic, suspendu lors de la première manche. Les Parisiens ont immédiatement payé leur manque d'initiative sur une percée d'anthologie d'Andres Iniesta, qui a traversé le terrain, passé en revue trois adversaires et servi sur un plateau Neymar pour le 1-0 (14e).
Un déroulement attendu
Ce même Neymar qui a doublé la mise à la 34e et qui se régale cette saison contre les Français (cinquième but en quatre rencontres face au PSG pour celui qui avait également marqué une fois en amical contre la France à Saint-Denis fin mars).
Le déroulement du film était attendu. La troupe de Luis Enrique a le plus souvent maîtrisé le cuir et a pressé très haut le PSG à chaque perte de balle. Un pressing dont les champions de France n'ont que trop rarement su se défaire, la faute en partie à l'absence de leur sentinelle et rampe de lancement habituelle Thiago Motta (blessé). L'écart entre les deux formations était trop grand et peut s'illustrer par une statistique: un seul titulaire parisien a déjà gagné une fois la C1 (David Luiz) tandis que huit Barcelonais ont déjà soulevé (au moins une fois) le trophée...
Avenir incertain pour Laurent Blanc
Ce troisième échec consécutif en quart de finale - le deuxième pour Laurent Blanc - risque de grandement conditionner l'avenir du coach sur le banc de la capitale. Une chose semble acquise: si le PSG ne remporte pas le championnat de France (il est actuellement à égalité en tête avec Lyon), l'ancien défenseur international sera débarqué cet été, malgré un contrat valable jusqu'en 2016.
Si les Parisiens restent toutefois assis sur le trône de l'Hexagone, le "Président" pourrait peut-être sauver sa tête. A moins que, comme son prédécesseur Carlo Ancelotti, Blanc ne décide lui-même de faire ses valises faute de se sentir suffisamment soutenu par ses patrons.
>> A lire aussi : Ligue des champions
si/adav