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"Chicharito" envoie le Real dans le dernier carré

L'explosion de joie de "Chicharito" Hernandez après son but décisif. [Reuters - Juan Medina]
L'explosion de joie de "Chicharito" Hernandez après son but décisif. - [Reuters - Juan Medina]
Le Real Madrid est toujours en course pour conserver sa couronne. Une réussite de Javier Hernandez à la 88e minute a offert la qualification au Real face à l'Atlético.

Après le 0-0 du match aller, la formation de Carlo Ancelotti a forcé la décision dans son antre de Bernabeu grâce au transfuge de Manchester United. Servi par Cristiano Ronaldo qui aura attendu le bon moment pour réussir son seul éclair de la soirée, le Mexicain a pu pousser le ballon dans les filets de l'Atlético, qui évoluait en infériorité numérique.

Soirée tranquille pour Casillas

La qualification du Real Madrid pour les demi-finales ne souffre aucune discussion. Comme mardi dernier lors du match aller, le Real a dominé de la tête et des épaules un adversaire qui est très loin d'évoluer dans le registre qui lui avait permis de se hisser en finale l'an dernier. Invaincu cette saison en sept matches contre le Real avant ce quart de finale retour, l'Atlético semble en bout de course en ce printemps 2015. A Bernabeu, les attaquants de l'Atlético n'ont pas eu une seule munition pour inquiéter Casillas.

Au terme d'un d'un match âprement disputé, le Real a forcé la décision en toute fin de rencontre. [Keystone - Paul White]
Au terme d'un d'un match âprement disputé, le Real a forcé la décision en toute fin de rencontre. [Keystone - Paul White]

Privé de Bale et de Benzema, Carlo Ancelotti avait opté pour un 4-4-2 qui plaçait Sergio Ramos en ligne médiane aux côtés de Kroos pour alimenter le duo d'attaque formé de Hernandez et de Ronaldo. Le Real a dû toutefois attendre plus de trente minutes pour "entrer" vraiment dans le match et inquiéter enfin Oblak. Héros du match aller, le gardien slovène était encore dans un grand soir en s'interposant à deux reprises devant Ronaldo (32e et 44e).

Griezmann esseulé

Diego Simeone avait abordé cette rencontre avec une seule idée directrice: "tenir" le 0-0 le plus longtemps possible. Il avait ainsi demandé à Mandzukic de ne pas hésiter à reculer d'un cran pour laisser Griezmann le plus souvent seul en pointe. Malgré sa vivacité, le Français a eu une peine immense à exister. Il est vrai que le Real a eu l'extrême sagesse de fermer le plus souvent possible les espaces. La peur du contre fatal était bien présente.

Le scénario de la seconde période était identique. L'Atlético refusait toujours le jeu pour remettre son destin dans les mains d'Oblak et dans la rigueur extraordinaire de la charnière formée de Miranda et Godin. A l'image d'un Cristiano Ronaldo qui a trop souvent fait les mauvais choix, le Real manquait d'efficience dans les trente derniers mètres. A la 76e, le beau plan de Simeone connaissait toutefois un sérieux accroc avec l'expulsion d'Arda Turan pour un second carton jaune un brin sévère. A dix contre onze, la tâche devenait compliquée. Ou tout simplement impossible.

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si/adav

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