La Juve a fait parler son expérience, et elle a pu s'appuyer sur une organisation défensive quasi sans faille. Le 1-0 obtenu à l'aller sur un penalty heureux s'est donc avéré décisif. L'AS Monaco a pourtant crânement joué sa chance. Après une domination stérile en première période, elle a haussé le rythme après la pause. L'entrée de Berbatov à la reprise à la place de Toulalan a donné plus de poids à l'attaque de l'ASM mais pas plus de précision.
Penalty non sifflé
Les Turinois ont alors beaucoup subi. Ils ont souffert dans les duels, surtout à mi-terrain où la puissance de Kondogbia et la technique de Moutinho ont constitué un cocktail explosif. Mais même en étant sous pression, la "vecchia signora" n'a pas accordé beaucoup d'occasions à ses adversaires, si ce n'est sur un sauvetage en catastrophe d'Evra sur sa ligne après un centre de Moutinho suivi d'un cafouillage (50e). Les champions d'Italie ont ensuite pu desserrer l'étau lors des vingt dernières minutes, profitant d'une baisse de régime monégasque.
La Juventus a frisé le code en première période avec Chiellini. Averti après... 48 secondes pour une faute de main volontaire, le défenseur italien pouvait s'estimer heureux de ne pas en récolter un deuxième à la demi-heure, pour une vilaine semelle sur Moutinho à mi-terrain. Et six minutes plus tard, en collaboration avec Vidal, il prenait Kondogbia en sandwich sans que l'arbitre ne dicte le penalty qui semblait s'imposer.
Le bourreau des clubs français
Aligné sur le flanc droit dans un 3-5-2, Stephan Lichtsteiner a été bien davantage sollicité sur le plan défensif qu'offensif. L'international suisse n'a que rarement pu se lancer à l'attaque comme il aime le faire. Mais il a bien bouclé son couloir et n'a pas été mis en danger par les montées de Kurzawa.
Les clubs français n'y arrivent donc toujours pas contre la Juventus. En onze confrontations européennes, c'est à chaque fois l'équipe italienne qui s'est qualifiée.
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si/adav