Les Italiens avaient gagné 2-1 chez eux à l'aller. Ils ont parfaitement su gérer le retour, en allant inscrire le but nécessaire à l'extérieur. La Juve a surtout sur museler autant que possible l'attaque adverse, et notamment Cristiano Ronaldo, qui a moins pesé sur le match que d'habitude.
Un penalty, un brin sévère (léger contact entre Chiellini et James Rodriguez), avait permis au Ballon d'or Portugais d'ouvrir le score à la 23e. Morata, l'ancien de la maison blanche, égalisait à la 57e, profitant d'un ballon mal négocié par la défense espagnole. Cette réussite s'avérait décisive.
Benzema se met en évidence
Le Real a d'emblée fait le jeu, mettant beaucoup de pression. Benzema, qui n'avait plus joué depuis le 14 avril, a été immédiatement dans le coup, combinant le plus souvent avec Ronaldo.
Mais la Juventus, comme l'avait promis Massimiliano Allegri, refusait de seulement défendre. A la moindre opportunité, les Italiens se lançaient à l'attaque, ce qui contribuait à faire de cette rencontre un affrontement très spectaculaire.
Les meilleures occasions appartenaient cependant au tenant du titre. Benzema ne cadrait pas après avoir mystifié Lichtsteiner (6e). Puis, Buffon démontrait qu'il reste l'un des meilleurs gardiens du monde, en sortant une frappe de Bale (20e) puis en stoppant une tête de Benzema (30e) avant un tir du Français (41e). La Juve se créait une opportunité sur un tir de Vidal que Casillas déviait bien (14e). Sinon, elle lançait quelques approches intéressantes, mais ne parvenait pas à créer véritablement le danger, la dernière passe manquant de précision.
Morata délivre la Juve
Les visiteurs étaient récompensés de leurs efforts peu avant l'heure de jeu, après un coup franc. Morata pouvait battre Casillas à bout portant après une remise de la tête de Pogba.
Ce but changeait la donne, le Real devant alors absolument marquer à nouveau et repartir de l'avant. La Juventus se repliait, mais restait prête à frapper en contre. Le dernier quart d'heure se résumait à un attaque-défense. La meilleure occasion de cette phase finale revenait à Pogba, qui se brisait sur Casillas (89e).
si/jbla
Lichtsteiner, 5e Suisse en finale de la Ligue des champions
Stephan Lichtsteiner, auteur d'un match solide, devient le cinquième Suisse à figurer dans l'effectif d'un club finaliste. Mais seul Stéphane Chapuisat (Borussia Dortmund 1997) a effectivement joué la finale. Tant Ciriaco Sforza (Bayern Munich 2001), Philippe Senderos (Arsenal 2006) que Xherdan Shaqiri (Bayern Munich 2013) n'avaient pas quitté le banc des remplaçants.
Lichtsteiner aux anges
Finale oh oh oh! Andiamo a Berlino! Berlín wir kommen! Fino alla fine #Forzajuve @paulpogba #ChampionsLeague pic.twitter.com/BRaZpVvflQ
— Stephan Lichtsteiner (@LichsteinerOfic) 13 Mai 2015