Les Suissesses ont pris leurs marques

Après avoir obtenu leur ticket pour cette Coupe du monde le 15 juin 2014, les Suissesses ont effectivement dû patienter une année avant de pouvoir fouler les terrains canadiens, qui, précisons-le, sont en synthétique pour ce tournoi.

Arrivée samedi à Vancouver, la formation de Martina Voss-Tecklenburg a depuis eu le temps de prendre ses marques. "On a essayé de se mettre tout de suite à l'heure canadienne, afin de bien digérer le décalage horaire", confie ainsi la capitaine Caroline Abbé.   

Un accueil au son des cloches

Dès leurs premiers pas sur le sol canadien, les Suissesses ont eu l'occasion d'oublier un peu leur fatigue, puisque plusieurs Helvètes vivant au Canada les ont accueillis chaleureusement au son des cloches ou même de cor des alpes!

"On a été surprises. Lorsqu'on a récupéré nos bagages, on a entendu des cloches. Il n'y avait pas tellement de gens, mais ils faisaient beaucoup de bruit", raconte Caroline Abbé.

"Il y avait la mascotte de la Coupe du monde, des cloches, des drapeaux suisses... C'était vraiment sympa! On ne pensait pas qu'autant de gens allaient nous attendre", renchérit Cinzia Zehnder, qui, à 17 ans, est la plus jeune membre de l'équipe nationale.

Vancouver a séduit les Suissesses

Les joueuses suisses n'ont pas tardé à être séduites par la ville hôte des JO de 2010. "Vancouver me fait penser à Zurich", explique Cinzia Zehnder, qui évolue justement au sein du FCZ.

"J'adore cette ville. Il y a une plage, beaucoup de magasins... Tout est magnifique", ajoute la milieu. Au niveau des conditions d'entraînement, rien à redire non plus. Même le fait de devoir changer de terrain d'entraînement trois fois avant leur premier match contre le Japon (mardi, 04h00 heure suisse) n'enlève pas le sourire des Suissesses.

"On fait avec", confirme Caroline Abbé. "On s'entraîne sur des terrains universitaires, donc on a la chance d'avoir plutôt des structures de qualité."

"On n'est pas venues là en touristes"

Mardi, pour leur quatrième entraînement outre-Atlantique, Lara Dickenmann et ses coéquipières se sont ainsi entraînées sur la pelouse des Thunderbird, équipe de l'Université de Colombie-Britannique.

Le temps maussade et le terrain en synthétique, dont la qualité n'était pas des meilleures, n'ont pas empêché les Suissesses de préparer activement leur premier match du Mondial. "On n'est pas venues là en touriste! On ne veut pas s'être qualifiées pour rien", affirme la Genevoise Caroline Abbé.

Comme sa capitaine, Cinzia Zehnder n'a qu'une envie: "aller le plus loin". La jeune Zurichoise signerait d'ailleurs volontiers pour un retour après le 5 juillet... jour de la finale!

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Vancouver, Jennifer Blanchard -@jenni_blanchard