"Ne pas parler en allemand devant la presse m'a semblé étrange dans un premier temps", glisse-t-il. "J'ai passé treize belles années à Zurich, à Berlin et à Mönchengladbach. J'ai éprouvé le besoin de découvrir un autre championnat. Et la France est l'un des grands championnats européens. Je rappelle aussi que Nice a terminé à la quatrième place cette saison derrière le PSG, Lyon et Monaco."
De longues négociations
"Les discussions n'ont pas été faciles", dit-il. "Mais au final, c'est la volonté de travailler sur le long terme qui a prévalu. Il y aura, bien sûr, des hauts et des bas. Ils peuvent dépendre de l'apport ou non d'un ou deux joueurs. Mais les assurances sont là. J'aurai du temps."
Ce choix de venir en France s'est finalement imposé presque comme une évidence pour Lucien Favre. "Je n'ai plus rien à prouver en Allemagne", lâche-t-il. "L'opportunité d'aller à Nice s'est présentée au bon moment. Je sais que j'étais sur la 'short list' d'un club comme Everton. Mais je ne voulais plus attendre."
ats/bond