Marcel Koller sous le feu des critiques

Présentée comme l'un des outsiders de la compétition à laquelle elle s'était qualifiée pour la première fois, l'Autriche a déçu. "Un point, un but. Pour un pays qui voulait conquérir l'Euro, c'est un k.-o. embarrassant", remarquait le tabloïd Kronen Zeitung, premier tirage du pays.

L'Autriche battue dès son entrée dans la compétition par la Hongrie (2-0), a limité les dégâts contre le Portugal avec un match nul (0-0), avant de s'incliner mercredi dans une rencontre décisive contre l'Islande (2-1).

"Expérimentation tactique ratée"

Le tabloïd Österreich imputait largement ces errances à "l'expérimentation tactique ratée" d'un dispositif en 5-3-2 contre l'Islande, avec la star David Alaba propulsée meneur de jeu, deux rangs au-dessus de son poste au Bayern de Munich, cantonné au côté gauche de la défense. "Le résultat, c'est une équipe perdue au début du match, avec des joueurs se marchant sur les pieds", juge le journal.

La légende du foot autrichien Toni Polster a également sévèrement jugé, dans Österreich, cette "expérimentation complètement inutile et ratée", se demandant "pourquoi ce choix pour un match si important".

Marcel Koller, à la tête du onze autrichien depuis novembre 2011, était resté très classique dans les dispositifs de la plupart des matches de préparation avant l'Euro, moment privilégié pour tester des formules de jeu.

Même sévérité de la part du quotidien Kurier pour la performance "non sans erreur" de Koller, qui a prolongé en mars son bail comme sélectionneur de l'Autriche jusqu'en 2017 et la fin des éliminatoires pour le Mondial 2018 en Russie.

agences/alt