L'étude, co-réalisée par l'Université de Manchester et qui se base sur le témoignage de près de 14'000 joueurs évoluant dans 54 pays et 87 championnats à travers l'Europe, les Amériques et l'Afrique, révèle que ces retards sont arrivés au moins une fois lors des 2 dernières années pour le pourcentage concerné.
La Suisse dans le 2e groupe
Selon la Fifpro, le marché du travail du football est divisé en 3 groupes: le 1er, c'est l'élite des 5 grands championnats européens (Angleterre, Espagne, Allemagne, France, Italie) bénéficiant des meilleures rémunérations; le 2e est celui des conditions "décentes" dans des championnats de second rang (Etats-Unis, Australie, Scandinavie, Suisse); et le 3e, c'est la majorité des joueurs en situation de "précarité" évoluant notamment en Europe de l'Est, en Amérique latine ou en Afrique.
En Suisse, un pro gagne en moyenne entre 4'000 et 8'000 francs par mois.
ats/bao
Salaire net médian entre 1000 et 2000 dollars par mois
Seuls 2% des joueurs interrogés ont une rémunération annuelle équivalente ou supérieure à 720'000 dollars, tandis que plus de 45% des joueurs gagnent moins de 1000 dollars par mois. Le salaire net médian se situe entre 1000 et 2000 dollars par mois.
7% des joueurs approchés pour truquer un match
Outre le niveau de rémunération, l'étude montre que plus de 29% des personnes interrogées ont subi des "pressions" pour être transférées d'un club à l'autre, ou n'ont pas pu rejoindre la destination de leur choix. Elle montre également que 7% des joueurs témoignent avoir été approchés pour truquer un match, le chiffre montant même à 11% pour ceux qui ont passé la trentaine. Par ailleurs, 9% des joueurs ont été victimes de violences, 8% de discrimination et 16% de harcèlement.
Le métier de footballeur
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— Tribu (@RTStribu) 30 novembre 2016