YB maintiendra-t-il Bâle derrière lui?

Lors des quatre dernières saisons, le FC Bâle a toujours basculé à la trêve avec au minimum un avantage de huit points sur ses poursuivants. Cette saison, le huitième de finaliste de la Ligue des champions accuse deux longueurs de retard sur les Young Boys.

Raphaël Wicky espère que la venue de Léo Lacroix et le retour au bercail de Fabian Frei, de Valentin Stocker et de Samuele Campo compenseront les départs en Bundesliga de Samuel Akanji et de Renato Steffen. Sans risquer de se tromper, il n'est pas absurde d'affirmer que le FCB sort gagnant du mercato hivernal.

Celui des Young Boys fut pratiquement inexistant. Avec la volonté de leurs mécènes de ne plus s'autoriser la moindre folie, le seul objectif du directeur sportif Christoph Spycher fut de conserver son effectif. Il y est parvenu pour entretenir toujours le rêve de cueillir le titre derrière lequel le club court désespérément depuis 1986. Longtemps blessé en 2017, Guillaume Hoarau peut être l'homme du sacre. L'ancien joueur du PSG possède dans la surface adverse ce petit quelque chose en plus qui fait toute la différence.

Lausanne veut retrouver l'Europe

Lausanne entend lui retrouver la scène européenne huit ans après une belle campagne en phase de poules de l'Europa League. Avec son nouveau propriétaire Ineos dont le chiffre d'affaires annuel atteint les 40 milliards de dollars, on pourrait croire que le club a basculé dans une nouvelle dimension. Mais ses dirigeants entendent ne pas tout bouleverser d'un seul coup.

Toutefois, les transferts d'Enzo Zidane, qui sera en raison de son patronyme la grande attraction du printemps, de l'international suédois Alexander Fransson et de l'actuel meilleur buteur de la Super League Simone Rapp, confèrent certaines obligations à l'entraîneur Fabio Celestini.

ats/tai