Deux matches, 6 points et une qualification pour les huitièmes de finale: le premier objectif d'une Mannschaft en opération rachat auprès de son public est désormais atteint. Elle peut envisager son dernier duel du groupe A face à la Suisse avec sérénité.
S'ils n'ont pas affiché la même flamboyance que lors du match d'ouverture, remporté 5-1 contre l'Ecosse, les joueurs de Julian Nagelsmann ont fait le travail. Ils ont aussi pu compter sur la fébrilité de l'arrière-garde magyare, déjà aperçue lors de la défaite contre la Nati (3-1).
A la 22e minute, les défenseurs hongrois se sont en effet arrêté de jouer en réclamant une faute d'Ilkay Gündogan. Ce dernier a fait preuve de davantage de volonté en allant arracher le ballon et en le glissant à Jamal Musiala, qui ne s'est pas fait prier pour inscrire son deuxième but de la compétition.
Gündogan capitaine modèle
Gündogan, le capitaine de cette sélection allemande alliant expérience (Kroos, Neuer) et jeunesse (Musiala, Wirtz), a assuré le succès des siens en se retrouvant à la conclusion d'un mouvement d'école (67e). Non pas que ce fut nécessaire, tant les Hongrois se sont montrés bien trop timorés en deuxième période.
Avec leur différence de but négative (-4), même un succès face à l'Ecosse lors de la troisième journée du tour préliminaire apparaît insuffisant pour envoyer les hommes de Marco Rossi en huitièmes de finale. Ceux de Nagelsmann, eux, sont en revanche bel et bien lancés dans leur quête d'un quatrième titre européen record.
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ats/btro