Rien n'a été simple pour les hommes de Luis de la Fuente. Face à une équipe bien regroupée en défense avec un gardien au sommet de son art, ils ont même concédé l'ouverture suite à un but contre son camp de Robin Le Normand à la 18e. Le défenseur a trompé son portier Unai Simon en déviant du torse un centre d'Otar Kakabadze.
Loin d'être démobilisés, les Espagnols ont continué de mettre le pied sur le ballon (plus de 75% de possession) et de tourner autour de la cage de Giorgi Mamardashvili. C'est finalement Rodri Hernandez qui a remis les deux équipes à égalité à la 39e en décochant des 16 mètres une frappe ras de terre imparable.
L'Espagne finit par prendre les devants
En seconde période, le schéma est resté identique: les Géorgiens n'ont eu de cesse de défendre face à des Espagnols supérieurs techniquement. Et seulement 6 minutes après la reprise, Fabian Ruiz a donné l'avantage à ses couleurs d'un coup de tête sur un centre du prodige Lamine Yamal.
La Roja a ensuite définitivement fait le break à la 75e via Nico Williams, parti en contre-attaque. Les Géorgiens, épuisés en fin de rencontre, ont concédé un dernier but à la 83e sur une frappe de Dani Olmo.
La Géorgie de Willy Sagnol, qui a atteint pour la première fois de son histoire le stade des 8es de finale, n'a pas démérité, mais l'écart qualitatif entre les deux équipes était trop important pour espérer quelque chose. L'addition aurait d'ailleurs pu être plus salée sans les innombrables arrêts de Mamardashvili.
>> A lire aussi: : Miraculée face à la Slovaquie, l'Angleterre rejoint la Suisse en quarts, "Honte", "Faillite nationale": l'Italie désespérée, L'une des performances les plus abouties de l'histoire de l'équipe de Suisse et "La maîtrise de la Suisse a été incroyable. Tactiquement, sa prestation a été un modèle du genre"
pza