Modifié

Murat Yakin: "Nous serons prêts pour le grand combat face à l'Angleterre"

Murat Yakin vit des moments de joie et de communion avec les supporters. Loin des sales critiques de 2023. [KEYSTONE - CLEMENS BILAN]
Murat Yakin vit des moments de joie et de communion avec les supporters. Loin des sales critiques de 2023. - [KEYSTONE - CLEMENS BILAN]
Porté aux nues depuis le début de l’Euro, Murat Yakin savoure l’instant présent. A J-4 du quart de finale contre l’Angleterre, le sélectionneur s’est livré sur plusieurs thèmes, avec le désir ardent d’entretenir la flamme.


LES LOUANGES... "Les critiques positives font toujours plaisir. Mais j’ai connu il y a peu le revers de la médaille. Je ne suis pas quelqu’un qui lit tout ce qui est écrit et qui écoute tout ce qui se dit. Maintenant, il faut se tourner vers le quart de finale. L’aventure n’est pas terminée."

L'ANGLETERRE... "Si on ne regarde que les individualités, l’Angleterre est sans doute le favori de ce quart de finale. Tout le monde a vu ce que Jude Bellingham a fait dimanche. Mais ce quart de finale sera ouvert. Nous serons prêts pour ce grand combat. Ce match sera totalement différent que celui de samedi contre l’Italie. L’Angleterre joue d’une manière plus verticale avec notamment des latéraux qui prennent la profondeur. Il y aura du jeu long, des seconds ballons. Cela peut entraîner des situations hasardeuses. On l’a vu contre l’Ecosse... A nous de nous adapter".

LA METAMORPHOSE DE LA SUISSE... "Lors des éliminatoires, nous avons sans doute été trop sûrs de nous. Jouer dans des stades vides ou pratiquement vides en Serbie (ndlr: contre la Biélorussie), en Andorre et en Hongrie (ndlr: contre Israël) nous a également desservis. Mais notre qualification n’a jamais été en danger. Nous avons, surtout, su tirer les leçons de ce tour préliminaire avant de mener des discussions fructueuses et de prendre les bonnes décisions. Et avoir dans l'équipe un champion d'Italie, un champion d'Allemagne, un champion d'Angleterre et trois joueurs qui ont amené Bologne en Ligue des champions n'est pas négligeable. Ils ont su transmettre leur mentalité de gagnants aux autres."

SON ASSISTANT GIORGIO CONTINI... "La venue de Giorgio au sein du staff s’avère également très précieuse. Lui et moi, nous nous comprenons les yeux fermés. Je ne le vois pas comme mon assistant, mais plutôt comme un co-entraîneur. L’avoir a mes côtés est une énorme chance."

SES CHOIX GAGNANTS... "Bien sûr, des choix payants insufflent une certaine confiance. Ils sont dictés par le profil de l’adversaire et par les impressions qui se dégagent lors des entraînements. Je dois avouer qu’il faut faire preuve d’un certain courage pour arrêter certaines décisions. Mais c’est aux joueurs de les valider en quelque sorte le terrain. Les voir y parvenir est gratifiant."

SON AVENIR... "Le moment n’est pas venu d’en parler. Il faut respecter l’instant présent. Nous verrons bien après l’Euro. Je n’ai pas accepté l’offre de l’ASF ce printemps. J’estimais que le timing n’était pas le bon. Je veux préciser deux choses: aucune autre offre n’est venue sur la table et je dois, enfin, reconnaître, que je suis dans une situation plus enviable qu'à l'automne."

ats/ace

Publié Modifié