Battue aux tirs au but par l'Italie dans son stade de Wembley en finale de l'édition 2020, l'Angleterre bénéficie donc d'une nouvelle opportunité d'accrocher enfin un deuxième titre majeur à son palmarès. 58 ans après avoir remporté son unique Coupe du monde à domicile, son heure a-t-elle enfin à nouveau sonné?
La troupe de Gareth Southgate aura en tout cas un coup à jouer dimanche face à la Roja si elle évolue dans le même registre qu'en première mi-temps face aux Bataves. Brouillons et minimalistes jusque-là, Jude Bellingham et ses coéquipiers ont enfin présenté un visage offensif. Même si leur deuxième mi-temps fut moins convaincante.
Une bonne mi-temps
L'Angleterre a décroché un succès dans l'ensemble mérité face à des Oranje surtout occupés à défendre au retour des vestiaires. Après avoir frisé la correctionnelle en 8e de finale face à la Slovaquie (2-1 ap) puis en quart face à la Suisse (5-3 tab), les Anglais avaient décidé de sortir enfin de leur torpeur.
Ce sont pourtant les Néerlandais qui ont frappé les premiers, ouvrant la marque dès la 7e minute grâce à l'abnégation et au talent de Xavi Simons. Le milieu offensif récupérait le ballon dans les pieds de Declan Rice avant d'armer une lourde frappe du droit malgré une glissade.
Cet avantage fut de courte durée, l'Angleterre égalisant à la 18e sur un penalty transformé par Harry Kane. Auteur de la faute ayant amené ce penalty, Denzel Dumfries s'est cependant vite fait pardonner: à la 23e, il sauvait ainsi les meubles sur sa ligne de but après un solo du très remuant Phil Foden.
Watkins surgit à la 90e
La deuxième mi-temps fut moins emballante, l'enjeu "tuant" comme souvent le jeu. Décevante, à l'image d'un Phil Foden transparent - et remplacé à la 80e -, l'Angleterre a pourtant trouvé les moyens de passer l'épaule sur une frappe exceptionnelle de l'attaquant d'Aston Villa Ollie Watkins, qui avait remplacé Kane dix minutes auparavant.
ats/tzing