Avec quatre points au compteur, les Bleus sont quasiment qualifiés pour les 8e de finale. Il s'agit désormais de soigner la manière et de remonter le moral d'un secteur offensif particulièrement en difficulté depuis le début de la compétition.
Si Didier Deschamps a pu miser vendredi contre les Pays-Bas (0-0) sur une assise défensive qui peut lui permettre, comme d'habitude, d'aller loin, l'inefficacité chronique de ses joueurs devant le but adverse constitue tout de même une réelle préoccupation pour la suite du tournoi.
"Pour gagner, il faut marquer". Le sélectionneur a rappelé l'évidence vendredi et les vice-champions du monde ne pourront pas toujours s'appuyer sur un défenseur adverse, comme le malheureux Maximilian Wöber lors de France - Autriche (1-0) le 17 juin, pour l'emporter.
Eviter les cadors
Ce n'est pas réellement une surprise mais personne n'a réussi à assurer la relève en l'absence de Kylian Mbappé et Didier Deschamps manque cruellement d'options crédibles en attaque. Dans ces conditions, le rétablissement express du futur joueur du Real Madrid est une bénédiction.
Désormais doté d'un masque, Mbappé a effectué samedi une première opposition face à une équipe de jeunes de Paderborn, ville de Rhénanie du Nord-Westphalie où s'entraînent les Bleus, non loin de leur camp de base. Il a ensuite participé normalement à une séance très légère dimanche. Les signaux sont au vert et tout semble réuni pour le revoir sur la pelouse mardi à Dortmund.
Mbappé est d'autant plus attendu que les Bleus ont intérêt à basculer au sommet du groupe D pour s'éviter une partie de tableau monstrueuse à partir des 8e de finale. S'ils finissaient deuxièmes, ils se retrouveraient en compagnie de cadors comme le Portugal, l'Espagne et l'Allemagne, le pays-hôte. Une éventualité qui compliquerait singulièrement leur tâche.
ats/efas
Un véritable 16e de finale
L'autre rencontre figurant au programme de la dernière journée de cette poule constitue un véritable 16e de finale. Avantage évidemment aux Pays-Bas qui possèdent 4 points soit 1 de plus que l'Autriche. Mais les Autrichiens ont affiché un visage séduisant tant face à la France que face à la Pologne. Un nul devrait en outre leur suffire pour faire partie des quatre meilleurs troisièmes.