A 24 ans, Mbabu a donc fait le grand saut. Ou le deuxième, après son départ à Newcastle alors qu'il était encore ado. Mais c'est bien à YB qu'il a décollé.
En Allemagne, on n'en attend pas moins de lui. Pourtant, la tâche ne sera pas évidente. Chez les Loups, le Brésilien William occupe le poste de titulaire auquel il prétend. Non, Kevin Mbabu, malgré toutes les louanges qu'on a pu lui dresser, ne part pas avec une place assurée.
Je sais très bien que maintenant je vais être concurrencé. Mais je me situe à un moment de ma carrière où j'ai besoin de ça si j'entends passer un cap.
L'international suisse s'est également fixé un objectif de nombre de matches à disputer, avec l'idée de s'améliorer. Tout en souhaitant confirmer la confiance qui lui a été allouée en équipe nationale par Petkovic. "Je suis conscient du risque. Quand on part à l'étranger, il faut s'attendre à ça et être prêt à se battre.", lâche l'ancien joueur de YB.
ats/ami
Une adaptation difficile
Mbabu n'a pas de mal à l'admettre: les premières semaines sous la direction de Oliver Glasner ont été dures à encaisser. J'ai eu de la peine à me faire à cette nouvelle intensité, détaille-t-il. On ne fait pas tant de travail d'endurance, mais il y a beaucoup d'accélérations, de courses à haute intensité. Cela m'a pris quatre semaines pour que je commence à me sentir bien..
Entraînement individualisé
Mbabu a aussi découvert une nouvelle manière de s'entraîner: A Wolfsburg, le travail est très individualisé: Tous les matins, on a une prise de sang pour mesurer notre niveau de fatigue musculaire, donne en exemple l'ancien Servettien. Nous avons chacun un programme spécifique, avec des choses à faire avant et après chaque entraînement.