Les deux joueurs les plus influents sont toutefois venus soutenir l'entraîneur vaudois: "Chacun doit se prendre en main, c'est de ça que nous devons parler, pas de notre entraîneur", a lâché le capitaine Marco Reus.
Même tonalité chez Mats Hummels, champion du monde 2014: "C'est nous, sur la pelouse, qui faisons les erreurs. Cela n'a rien à voir avec l'entraîneur lorsque nous rendons la balle à l'adversaire sans aucune pression".
Chez les dirigeants, qui ont lourdement investi cet été pour renforcer l'effectif, l'embarras est visible. Avant même le coup d'envoi, le manager du groupe pro Sebastian Kehl avait avoué: "Nous nous entretenons régulièrement en interne sur différents sujets et naturellement nous discutons aussi parfois de l'entraîneur".
A la fin du match, le directeur sportif Michael Zorc a été moins disert: "Je ne dirai pas grand-chose. Sinon que la 1re période a été inadmissible et que nous devons nous en excuser auprès des spectateurs (...) demain est un autre jour".
ats/ace
Bild sévère
Bild, lui, appelle à une réaction rapide: "Après le sommet de la honte à Munich, le patron Hans-Joachim Watzke et le directeur sportif Michael Zorc avaient décidé d'accorder un délai de grâce à Favre jusqu'à la trêve hivernale. Mais maintenir ce sursis serait maintenant extrêmement risqué. S'ils analysent la situation froidement, ils doivent arriver à une conclusion: Favre n'est pas un entraîneur pour le titre!"
Gladbach trébuche, le Bayern revient
Néo-promu, l'Union Berlin d'Urs Fischer ne cesse de surprendre en Bundesliga. Déjà victorieux de Dortmund, les Berlinois ont cette fois battu 2-0 le Borussia Mönchengladbach, le leader. A la faveur de son large succès 4-0 à Dusseldorf, le Bayern Munich n'accuse plus qu'un point de retard sur Gladbach. Pavard, Tolisso, Gnabry et Coutinho ont marqué pour les Bavarois qui cueillent ainsi un 4e succès en trois matches depuis l'intronisation de Hansi Flick à la place de Nico Kovac.
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