La rencontre, initialement prévue fin octobre à Barcelone, avait dû être repoussée en raison d'incessantes manifestations et de violents heurts. Deux mois plus tard, le clasico reste menacé, avec plusieurs rassemblements attendus autour du Camp Nou et la crainte d'une annulation de la rencontre.
"C'est un simple match de football, a dédramatisé l'entraîneur madrilène Zinédine Zidane. Il se dit beaucoup de choses autour mais en fin de compte, ce que les gens veulent voir, c'est un bon match."
Sur le terrain, l'enjeu est clair: avec 35 points chacun en tête de la Liga, l'un des deux grands d'Espagne pourrait prendre la tête en solitaire mercredi avant la dernière journée de l'année 2019 le week-end prochain.
Accrochés ce week-end, à Saint-Sébastien pour les Catalans (2-2) et à Valence pour les Madrilènes (1-1), les deux rivaux abordent le clasico dans des dynamiques fragiles. Suspense, donc.
afp/ace
Griezmann a les crocs
Antoine Griezmann, buteur sur les deux dernières rencontres de championnat, semble avoir oublié ses difficultés d'adaptation et retrouver son meilleur niveau. "Ce sera un jour incroyable, très important pour moi, et j'espère arriver de la meilleure des manières pour faire un grand match", a déclaré le Français, qui disputera son premier clasico. L'escouade catalane ne fait toutefois pas peur au Real. "On va affronter une très bonne équipe, qui possède Messi dans ses rangs, mais nous aussi nous avons nos armes", a déclaré Zidane.
Benzema pour répondre
Avec, en fer de lance, Karim Benzema, les hommes de Zidane peuvent y croire. Après dix ans à Madrid, l'avant-centre, mué en finisseur depuis le départ de Cristiano Ronaldo, traverse l'une des meilleures périodes de sa carrière. C'est encore lui qui a arraché le nul à Valence dimanche dans le temps additionnel (90e+5). Preuve de la confiance qui l'habite, le Français fait actuellement jeu égal avec Messi au classement des buteurs de Liga (12 buts chacun).