La police a perquisitionné dimanche le cabinet et le domicile du docteur Leopoldo Luque à la recherche d'éléments sur une éventuelle négligence professionnelle, selon le parquet et des images diffusées par la télévision.
Cette mise en cause du docteur Luque, qui avait opéré Maradona d'un hématome à la tête au début du mois, n'implique pas automatiquement une garde à vue ou une privation de liberté, ont précisé ces sources judiciaires.
Cette enquête a été déclenchée par les déclarations de Dalma, Gianinna et Jana, trois filles de Maradona, sur la manière dont le problème cardiaque de l'ancien footballeur a été géré dans sa résidence de Tigre, au nord de la capitale argentine.
agences/alt
Il était "ingérable"
Leopoldo Luque a affirmé dimanche qu'il avait fait "tout ce qu'il pouvait, jusqu'à l'impossible" pour un patient qui "faisait ce qu'il voulait". "Vous voulez savoir de quoi je suis responsable ? De l'avoir aimé, de m'être occupé de lui, d'avoir prolongé sa vie, de l'avoir améliorée jusqu'à la fin", a déclaré le Dr Luque en conférence de presse télévisée, entre deux sanglots. Il était "ingérable", selon le Dr Luque. "Il aurait dû aller dans un centre de rééducation (après son opération). Il n'a pas voulu, et il ne voulait pas non plus d'un accompagnant thérapeutique".
Selon le Dr Luque, Diego "était très triste, il voulait rester tout seul, et ce n'est pas parce qu'il n'aimait pas ses filles sa famille, ou son entourage (...) Il était courageux". Le 30 octobre, jour de son 60e anniversaire, "il n'avait pas l'air bien", a-t-il ajouté.