Quatre jours seulement après s'être autoproclamé dans les
colonnes de L'Equipe Magazine comme «le meilleur entraîneur du
monde avec beaucoup d'autres», Gilbert Gress a pris la porte.
L'ancien sélectionneur de l'équipe de Suisse n'est plus
l'entraîneur de Strasbourg (L2). La troisième expérience de Gilbert
Gress à la tête de Strasbourg n'aura duré que deux matches, perdus
6-1 devant Istres et 2-1 face à Châteauroux.
Retour de Papin
Gilbert Gress est entré le week-end dernier en conflit avec
l'actionnaire principal du club, Philippe Ginestet. Le divorce
était inéluctable. Son adjoint Philippe Janin assurera l'intérim
avant le retour attendu de Jean-Pierre Papin, qui avait fêté une
promotion en L1 il y a deux ans avec Strasbourg. A 67 ans et demi,
Gilbert Gress se retrouve sur la touche, victime de son caractère
trop trempé. Sept ans après une expérience malheureuse à Metz, le
«meilleur entraîneur du monde» aura du mal à rebondir en France. Ou
ailleurs.
si/tai