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Sepp Blatter s'oppose à "l'excès" des naturalisations

Sepp Blatter participait à une conférence de presse au Mexique.
Sepp Blatter participait à une conférence de presse au Mexique.
Selon le président de la Fédération internationale de football (FIFA), en visite au Mexique, la naturalisation de joueurs sud-américains en Europe est trop facile. Le Haut-Valaisan veut prendre des mesures.

Sepp Blatter veut prendre des mesures. Le président de la FIFA a
déclaré lundi qu'il souhaitait prendre des mesures pour lutter
contre l'octroi excessif de la nationalité de pays européens aux
joueurs sud-américains.



"Il y a un excès de joueurs sud-américains, la plupart du
Brésil et d'Argentine, qui obtiennent facilement un passeport du
pays européen dans lequel ils jouent. Cela pourrait déboucher à une
Coupe du monde 2014 disputée en majorité par des Brésiliens et des
Argentins, et c'est pourquoi nous devons intervenir"
, a-t-il
affirmé en conférence de presse à l'occasion d'une visite au
Mexique, où il a notamment assisté à la présentation du nouveau
maillot national.

6000 joueurs sud-américains dans le monde

"Il y a 6000 joueurs
sud-américains
" professionnels à travers le monde, a-t-il
indiqué. "Je suis favorable" à l'allongement du délai pour
qu'ils puissent représenter une sélection nationale autre que celle
de leur pays d'origine qui est actuellement de cinq ans, a-t-il
souligné.



Le Mexique a par exemple disputé la Coupe du monde 2006 en
Allemagne avec dans ses rangs le Brésilien Antonio Naelson "Sinha".
Un autre Brésilien, Leandro Augusto, et l'Argentin Vicente Matias
Vuoso ont contribué à qualifier le Mexique pour le Mondial 2010 en
Afrique du Sud.



Un joueur ayant porté le maillot de sa sélection chez les adultes
ne peut cependant pas représenter une autre équipe nationale par la
suite.



agences/dbu

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Blatter a confiance en l'Afrique du Sud

Sepp Blatter a manifesté par ailleurs la confiance que lui inspire l'organisation sud-africaine. "La situation en Afrique du Sud à moins de sept mois de la compétition est claire. Beaucoup de critiques se sont élevées contre l'organisation dans les médias, surtout en Europe, mais ils ne sont pas allés là-bas voir ce qui s'y passait", a-t-il expliqué.

"Depuis juin il y a eu un changement. La Coupe des Confédérations a été organisée dans plusieurs stades, j'y ai rencontré les médias (...) et il n'y avait pas de critiques à propos de l'organisation ou de la sécurité", a-t-il souligné.