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Ferguson plébiscite Hodgson pour le titre de coach 2010

Roy Hodgson réussit des miracles avec Fulham cette saison.
Roy Hodgson réussit des miracles avec Fulham cette saison.
Roy Hodgson remportera-t-il le titre honorifique de coach de l'année en Angleterre? Sir Alex Ferguson estime en tout cas que l'ancien entraîneur de NE Xamax et de la sélection suisse le mérite au vu du parcours de Fulham en Europa League.

Le technicien de Manchester United, Alex Ferguson, sempiternel
favori pour le titre de meilleur entraîneur de l'année en
Angleterre, a souhaité vendredi que la distinction aille à son
confrère Roy Hodgson qui a mené Fulham en finale de l'Europa
League.



"Il ne fait aucun doute que Roy doit être désigné entraîneur
de l'année. C'est un miracle. J'espère qu'il va la gagner. Ce
serait une des plus grosses performances de l'histoire du football
britannique"
, a déclaré Ferguson, évoquant la qualification du
petit club londonien aux dépens d'Hambourg (2-1, aller 0-0).

Fantastique

Fulham a commencé
l'Europa League en juillet. En juillet! Fichtre! Moi, j'étais à la
plage

Alex Ferguson


"Quand vous vous retrouvez menés 1 à 0 par des Allemands, vous
vous dites que ça va être compliqué. Mais leur retour a été
fantastique"
, s'est enflammé l'Ecossais.



"J'ai entendu ce matin des gens expliquer à la radio qu'ils
n'avaient pas livré une grande performance. Mais c'était leur 59e
match de la saison et il y a encore des gens pour parler de leurs
performances! Roy s'en tire bien de pouvoir aligner une équipe,
parce qu'il n'a qu'environ 16 joueurs dans son effectif"
, a
poursuivi Ferguson.



"Ils ont commencé ce tournoi en juillet. En juillet! Fichtre!
J'étais à la plage"
, a conclu Ferguson. Depuis que la
distinction de meilleur entraîneur de Premier League a été créée en
1994, Ferguson l'a emportée neuf fois sur seize.



afp/bao

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Liverpool: saison noire, avenir sombre

L'élimination en demi-finale de l'Europa League jeudi a entériné la saison catastrophique de Liverpool, qui n'a guère de raison d'espérer des lendemains qui chantent.

"Pas assez bon". Rafael Benitez manie l'euphémisme. Son équipe risque de terminer 7e du championnat d'Angleterre. Pour trouver pire classement, il faut remonter à 1994. Elle s'est faite sortir dès les phases de poules de la Ligue des champions, a été éliminée de la Coupe d'Angleterre par une équipe de D2. Un sacre en Europa League aurait permis de dissimuler ce fiasco.

La déception des supporters est immense: l'an passé, leur équipe avait semblé en mesure de remporter son premier titre de champion depuis 1990, ne perdant que 2 rencontres de Premier League. Cette saison, ils en sont à 10 défaites. Avec les mêmes joueurs.

Benitez sur le départ?
Convoité par la Juventus, l'Espagnol a vu s'étioler l'immense soutien populaire dont il bénéficiait depuis qu'il a gagné la Ligue des champions en 2005, lors de sa première saison. Tacticien reconnu, Benitez s'est montré beaucoup moins performant dans le recrutement. Le banc famélique contre l'Atletico, illustré par l'entrée en jeu de deux joueurs sans envergure pour renverser la situation, Philipp Degen et Nabil El-Zhar, est la preuve de cet échec. Il n'est pas certain que de nouveaux propriétaires se battraient pour retenir Benitez.

Les stars vont-elles rester?
Sans Ligue des champions, il sera difficile de convaincre Fernando Torres de rester. A bientôt 30 ans, l'enfant du pays, Steven Gerrard n'a plus de temps à perdre pour gagner ce titre de champion d'Angleterre que son talent mérite. Javier Mascherano laisse fuiter ses velléités de départ à Barcelone.

Quel avenir économique?
Endetté à hauteur de 270 millions d'euros, Liverpool, sous la pression des banques, a été mis en vente par ses propriétaires américains. Pour l'heure, les candidats ne se bousculent pas. Tant que cette question restera en suspens, il sera impossible de rebâtir une équipe.

Sans Coupe d'Europe, avec un projet de nouveau stade reporté sine die, il est difficile d'imaginer un investisseur offrir les quelque 800 millions d'euros que réclament Tom Hicks et George Gillett. Les résultats sportifs ne dissimulent plus le modèle économique désastreux apporté par les Américains, fondé sur un endettement massif. Sauf arrivée rapide d'un chevalier blanc aux
poches profondes, Liverpool semble entré dans un cercle vicieux.