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Nicolas Anelka accuse Domenech et le journal "L'Equipe"

La hache de guerre est loin d'être enterrée entre Anelka et Domenech.
La hache de guerre est loin d'être enterrée entre Anelka et Domenech.
Viré de l'équipe de France en pleine Coupe du monde après avoir insulté Raymond Domenech, Nicolas Anelka refuse toujours de s'excuser et estime que c'est à cause du sélectionneur et du quotidien "L'Equipe" que les Bleus ont sombré en Afrique du Sud.

Nicolas Anelka a attribué jeudi, dans un entretien à "France-Soir", la responsabilité du fiasco des Bleus au Mondial à Raymond Domenech et au journal "L'Equipe" qui avait rapporté des insultes contre l'entraîneur, qui lui avaient valu d'être exclu de l'équipe de France.

"Si le coach voulait prendre un joueur de surface, ce n'est pas moi qu'il fallait choisir. Il s'est trompé sur le casting et je suis le premier à le reconnaître", explique l'attaquant français à "France-Soir". "Le coach savait parfaitement où et comment je voulais évoluer. Hélas, ça ne s'est jamais produit", poursuit-il. "Mon plus gros regret est là: ne pas avoir pu évoluer à mon poste" ajoute-t-il "j'étais condamné à jouer contre nature".

"Le journal a détruit les chances de la France"

Revenant sur l'incident l'ayant opposé à Domenech le 17 juin, il raconte: "Quand le coach, dans les vestiaires contre le Mexique me dit de rester devant, c'est monté direct au cerveau. Je me suis dit qu'il le faisait exprès, qu'il cherchait un mec pour prendre les coups à sa place. Je marmonne dans mon coin des choses qui resteront dans le secret des vestiaires. Et qui auraient dû y rester. Mais en aucun cas ce ne sont les mots que j'ai pu lire dans "L'Equipe"", affirme-t-il.

Nicolas Anelka ne mâche pas ses mots et règle ses comptes. [KEYSTONE - Francois Mori]
Nicolas Anelka ne mâche pas ses mots et règle ses comptes. [KEYSTONE - Francois Mori]

Deux jours plus tard, le quotidien sportif avait barré sa manchette des présumées insultes extrêmement violentes qu'aurait proférées Anelka, provoquant son exclusion immédiate de l'équipe de France. Selon le footballeur, le quotidien sportif porte aussi une responsabilité dans l'élimination prématurée des Bleus. Le joueur de Chelsea a du reste assigné le quotidien en justice pour diffamation, reconnaît le journal jeudi, précisant qu'il "maintient sa version et réserve ses explications au tribunal".

Le titre de "L'Equipe" "est non seulement diffamant mais également "assassin". En faisant ça le journal a détruit les chances de la France et plus accessoirement a cherché à me nuire. Ce titre a créé une guerre entre le coach et les joueurs, puis entre les joueurs et la Fédération. Cet acte est scandaleux", déclare Nicolas Anelka à "France-Soir".

"Evra est un capitaine exemplaire qui a défendu ses soldats"

"Le pire c'est que tout est faux", répète-t-il, refusant à nouveau de s'excuser "pour des mots qui ne sont pas sortis de (sa) bouche". Il qualifie également de "pure fiction", les problèmes avec le milieu offensif Yohann Gourcuff dont avait fait état la presse durant le Mondial et rend hommage à Patrick Evra, "un capitaine exemplaire" qui a "défendu ses soldats". Evra avait été très critiqué en raison de sa responsabilité présumée dans la grève de l'entraînement décidée par les joueurs le 20 juin pour protester contre le renvoi d'Anelka.

Réagissant aux "propos racistes" d'une "minorité de Français" sur les joueurs de l'équipe de France, Anelka estime enfin: "Quand ça se passe mal, on redevient des immigrés noirs (même quand on ne l'est pas!) ou arabe, racaille, caïd banlieusard et musulman".

afp/ggol

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Avec treize petits nouveaux contre la Norvège

La Fédération française ayant décidé de sanctionner les 23 joueurs qui ont participé au fiasco de la Coupe du monde 2010, la première sélection de Laurent Blanc comporte 13 néophytes et voit les retours en Bleus de Karim Benzema, Samir Nasri et Philippe Mexès. La France affrontera le 11 août la Norvège en match amical. Comme prévu, cette liste ne comporte aucun des 23 joueurs présents en Afrique du Sud. Outre les retours de ces trois-là, 13 joueurs ne comptant aucune sélection, dont sept qui n'ont jamais été appelés figurent dans cette liste.

La sélection française.
Gardiens:
Nicolas Douchez (Rennes), Stéphane Ruffier (Monaco).
Défenseurs: Aly Cissokho (Lyon), Mathieu Debuchy (Lille), Rod Fanni (Rennes), Philippe Mexès (Rome/It), Adil Rami (Lille), Mamadou Sakho (Paris SG), Benoît Trémoulinas (Bordeaux).
Milieux: Yohan Cabaye (Lille), Lassana Diarra (Real Madrid/Esp), Blaise Matuidi (Saint-Etienne), Yann Mvila (Rennes), Samir Nasri (Arsenal/Ang), Charles Nzogbia (Wigan/ENG), Moussa Sissoko (Toulouse).
Attaquants: Hatem Ben Arfa (Marseille), Karim Benzema (Real Madrid/Esp), Jimmy Briand (Lyon), Guillaume Hoarau (Paris SG), Jérémy Menez (Rome/It), Loïc Rémy (Nice).