Gerrard sauve les Anglais contre la Hongrie, la France battue en Norvège

La Suisse recevra le 7 septembre prochain une formation en bisbille avec l'arbitrage. Victime d'une grossière erreur de jugement en 8es de finale de la Coupe du monde contre l'Allemagne (4-1), les Anglais ont certes battu la Hongrie à Wembley (2-1), mais ont encaissé un but qui n'avait pas franchi la ligne. Fabio Capello va décidément devenir un des plus fervents partisans de la vidéo.

Sur l'ouverture du score de Jagielka contre son camp, le ballon n'était pas entièrement entré dans la cage de Joe Hart ! L'arbitre-assistant en a décidé autrement et a indiqué le rond central.

Auparavant, pour sa première titularisation internationale et seul à sept mètres de la cage hongroise, Adam Johnson a ajusté les étoiles (13e). L'attaquant de Manchester City s'était alors procuré la seule véritable occasion anglaise de la première période.

Steven Gerrard a ensuite sauvé la partie. Le milieu de Liverpool a égalisé d'un splendide tir de vingt mètres (69e), avant de permettre aux "Three Lions" de passer l'épaule quatre minutes plus tard d'un superbe mouvement solitaire dans les seize mètres hongrois.

La Bulgarie battue, le Monténégro facile

La Bulgarie a sombré d'entrée en Russie (1-0). Dès la 6e minute, Sergei Shirokov a profité d'une bourde du portier bulgare pour ouvrir le score. Dans cette rencontre disputée à St-Pétersbourg en lieu et place de Moscou en raison des incendies dans la région, l'équipe locale n'a pas eu à forcer pour contenir l'adversaire des Suisses du 12 octobre prochain.

Le Monténégro, qui se déplacera en Suisse dans 14 mois (11 octobre 2011), s'est pour sa part facilement imposé à domicile contre l'Irlande du Nord (2-0), frappant aux 43e et 59e minutes par l'intermédiaire de Radomir Djalovic.

Dernier adversaire des Helvètes dans la lutte pour se faire une place à l'Euro en Pologne et en Ukraine, le Pays de Galles a longtemps buté sur le Luxembourg - 1-1 à l'heure du thé - avant de passer l'épaule en 2e mi-temps (5-1).

La France battue, l'Allemagne et les Pays-Bas en échec

Sans les 23 sélectionnés pour la Coupe du monde, la France est allée s'incliner en match amical en Norvège (2-1). Les "Bleus" de Laurent Blanc se sont logiquement montrés bien trop immatures, tout en ayant laissé entrevoir quelques promesses en première période.

Avec un onze de départ ne comptant que 35 sélections - Laurent Blanc en compte à lui seul 97... -, la France a montré un tout autre visage que lors de sa Coupe du monde cataclysmique. Avec un 4-4-2 très offensif, le nouveau sélectionneur tricolore a permis à sa formation de séduire dans un premier temps, avant de s'effondrer en fin de rencontre.

Les Français s'étaient créé une multitude d'occasions lors de la première demi-heure (Hoarau/8e, Rami/9e ou encore Rémy/19e et M. Sissoko/29e), mais n'ont pas réussi à tromper le portier Jon Knudsen. Les "Bleus" ont dû attendre la rentrée d'Hatem Ben Arfa en début de seconde période pour trouver la faille (48e).

Mais cette équipe n'a que très peu de vécu en commun et s'est relâchée de manière coupable. Il n'a fallu que trois minutes à Erik Huseklepp pour renvoyer les jeunes Français à leurs chères études. Pire pour les joueurs du "Président", ils ont craqué en fin de partie sur une grossière erreur de Lassana Diarra, profitant à ce même attaquant de Brann (71e).

Troisième de la dernière Coupe du monde, l'Allemagne a trop vite pensé avoir fait le plus dur au Danemark (2-2). Les hommes de Joachim Löw menaient 2-0 grâce à Gomez et Helmes, avant que Rommedahl puis Junker ne remettent les deux équipes à égalité à trois minutes du coup de sifflet final.

Les Pays-Bas ont pour leur part été tenus en échec en Ukraine (1-1). Les finalistes malheureux du Mondial sud-africain avaient ouvert la marque par Lens (72e), mais ont encaissé le but égalisateur moins de 120 secondes plus tard par Aliyev.

Les champions du monde sauvent le nul

L'Espagne a étrenné son nouveau statut de champion du monde par un nul arraché dans les arrêts de jeu contre le Mexique (1-1), au stade Aztèque. Dans un mois, la "Roja" entamera au Liechtenstein ses qualifications pour l'Euro 2012 dont elle est aussi tenante du titre.

L'Espagne a longtemps cru repartir avec une défaite qui aurait fait tache un mois jour pour jour après son sacre mondial, mais David Silva a préservé son honneur en égalisant en toute fin de match (91e). Auparavant les Mexicains avaient confirmé leur propension à produire un jeu dynamique et porté vers l'avant, récompensée par un but précoce de Javier Hernandez (12e). Si 18 des 23 mondialistes espagnols avaient fait le voyage à Mexico, seuls trois des titulaires de la finale remportée le 11 juillet contre les Pays-Bas (1-0 ap.) étaient alignés d'entrée: le capitaine Casillas, le stoppeur Puyol et le milieu défensif Busquets.

Vicente del Bosque, qui avait notamment laissé au repos le buteur de la finale du Mondial, Andres Iniesta, fit entrer ses cadres en seconde période à l'exception notable de son meilleur buteur David Villa. Et l'équipe empruntée de la première période a fait place à celle qui fait courir et suer l'adversaire, avec notamment à la baguette son stratège Xavi. La formule ainsi retrouvée a in fine fait son effet.

si/dbu