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Un vice-président se dit victime de "machination" et envisage des poursuites

A la FIFA, on doit désormais procéder à un grand coup de balai.
A la FIFA, on doit désormais procéder à un grand coup de balai.
Mis en cause dans le scandale de corruption touchant la FIFA, le Tahitien Reynald Temarii, accablé par une vidéo du "Sunday Times", se dit victime de "machination" et envisage des poursuites judiciaires contre l'hebdomadaire.

Reynald Temarii, soupçonné de corruption, a affirmé sa "parfaite bonne foi". Le vice-président de la FIFA et président de la Confédération océanique se dit victime d'une "machination", et envisage des poursuites judiciaires contre le "Sunday Times".

"J'ai sollicité auprès du président de la FIFA mon audition par le comité d'éthique à la suite des graves accusations portées à mon encontre par l'hebdomadaire britannique "Sunday Times", le 17 octobre 2010", a expliqué Temarii sur la chaîne Tahiti Nui Télévision (TNTV).

"Cette audition m'a permis d'apporter les éléments de preuves qui établissent ma parfaite bonne foi dans cette affaire et le caractère mensonger et malveillant de cette machination qui, à travers moi, n'en doutez pas, vise la FIFA et l'ensemble de la procédure de sélection des pays candidats à la Coupe du monde", a-t-il ajouté.

Temarii aurait demandé 1,6 mio de dollars

Dans une enquête titrée "Coupe du monde: des votes à vendre", le quotidien britannique "Sunday Times" indiquait que Temarii aurait demandé 1,6 million d'euros au profit d'une académie de sports en échange de son soutien à une candidature pour l'organisation d'un Mondial. Le quotidien citait également Amos Adamu, membre nigérian du comité exécutif de la FIFA, qui aurait réclamé 570'000 euros pour soutenir une candidature.

"Ce journal a volontairement tronqué des éléments de discussion dans le but de porter atteinte à mon intégrité ainsi qu'à l'ensemble de la FIFA. Dès à présent, j'entends solliciter une enquête qui déterminera qui sont les auteurs et les véritables commanditaires qui ont organisé et financé cette opération de déstabilisation", a encore déclaré Temarii. "J'ai demandé à mes avocats d'envisager toutes les procédures judiciaires nécessaires à la préservation de mes droits", a-t-il conclu.

si/dbu

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