L'ancien entraîneur Enzo Bearzot est mort à l'âge de 83 ans d'une longue maladie. Sélectionneur de 1977 à 1986, Bearzot avait connu la consécration en amenant les Italiens au titre suprême lors de la Coupe du monde 1982 en Espagne, l'équipe légendaire du buteur Paolo Rossi et du gardien Dino Zoff.
"Le football est avant tout un jeu" restait la devise d'un entraîneur devenu champion du monde en se basant sur un jeu offensif emballant, qui avait notamment dominé le Brésil, l'Argentine et l'Allemagne au Mondial 1982.
Paolo Rossi en larmes
Joueur, il a accompli l'essentiel de sa carrière entre l'Inter Milan et le Torino, et a consacré sa vie d'entraîneur aux équipes nationales italiennes, d'abord les Espoirs, puis comme adjoint chez les A, avant de devenir sélectionneur. Il était aussi célèbre pour sa silhouette: visage émacié, survêtement et pipe en bouche.
"Enzo Bearzot a été un des plus grands Italiens du 20e siècle", a commenté Paolo Rossi, en larmes. "Il a été comme un père pour moi, je lui dois tout", a raconté le meilleur joueur du Mondial 1982, retenu par Bearzot pour le Mondial deux mois seulement après avoir purgé deux ans de suspension pour son implication dans un scandale de matches truqués.
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Henry et Anelka n'ont pas renoncé aux primes
Thierry Henry et Nicolas Anelka n'ont pas encore signé le document dans lequel ils renoncent à leurs primes de sponsoring. Tous les autres "mondialistes" l'ont fait. Selon le quotidien Libération de mardi, l'ancien capitaine des Bleus et le buteur de Chelsea, qui ont tous deux annoncé la fin de leur carrière internationale, refusent de parapher ce document préparé par la Fédération après un accord conclu avec les joueurs le mois dernier.
Pour la Fédération, Henry et Anelka n'ont pas formellement refusé de donner leur accord. "Ils n'ont pas donné de réponse mais il n'y a pas eu de fin de non-recevoir de leur part", a dit François Manardo, porte-parole de la Fédération.
Aux termes de ce compromis, les joueurs sélectionnés pour le Mondial en Afrique du Sud en juin dernier acceptent de ne pas toucher les primes prévues pour la compétition, dont le montant sera affecté au football amateur. Après le fiasco en Afrique du Sud, les joueurs de l'équipe de France avaient dit renoncer à leurs primes de sponsoring dont le montant est d'environ trois millions d'euros.