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L'AC Milan fête son 18e "scudetto"

Boateng et ses coéquipiers de l'AC Milan auraient très bien pu fêter leur titre avec une victoire, mais Doni en a décidé autrement. [Pier Paolo Cito]
Boateng et ses coéquipiers de l'AC Milan auraient très bien pu fêter leur titre avec une victoire, mais Doni en a décidé autrement. - [Pier Paolo Cito]
Grâce à son match nul 0-0 face à l'AS Rome, l'AC Milan s'est assuré la première place de la Serie A. Dans le palmarès des scudetti, les rossoneri rejoignent leurs rivaux de l'Inter à 18 titres.

Six ans que l'AC Milan attendait de redevenir maître de la Botte. Cette fois, c'est officiel: le Scudetto 2011 revient aux Rossoneri, qui ont obtenu sur la pelouse de l'AS Rome, lors de la 36e journée de Serie A, le point (0-0) dont ils avaient besoin pour décrocher leur 18e titre.

Ce nouveau sacre aura sans doute une signification particulière à la via Turati. En plus de mettre fin à une attente bien longue pour un club de cette envergure, il interrompt la série du grand rival l'Inter Milan, lauréat de la Serie A ces cinq dernières années, et permet également au club de Silvio Berlusconi de revenir à égalité des Nerazzurri au nombre de Scudetti remporté, à la 2e place loin derrière la Juventus (27).

La signature Allegri

En tête depuis la 11e journée, Milan n'a jamais lâché son os depuis. Il n'a finalement guère tremblé, même si Naples et l'Inter sont revenus respectivement à trois et deux longueurs. A chaque fois, les rivaux se sont rapprochés au plus près juste avant de rendre visite au Milan. Et, à chaque fois, ils sont repartis corrigés 3-0, avec un Pato en feu. Un but et une passe décisive contre les Napolitains, un doublé et un carton rouge provoqué (contre Cristian Chivu) dans le derby retour, le jeune Brésilien (21 ans) a enfin tenu les promesses qu'il suscite depuis son arrivée au club, à 18 ans.

Ce succès porte aussi la signature de Massimiliano Allegri, l'entraîneur arrivé à l'été de Cagliari. Il a réussi à bâtir un collectif suffisamment solide pour faire face aux nombreuses blessures qui ont touché le Milan en plein hiver. Andrea Pirlo, Pato, Alessandro Nesta, Filippo Inzaghi, Kevin-Prince Boateng, Massimo Ambrosini... se sont retrouvés sur le flanc entre novembre et mars, mais le collectif n'a pas faibli. Meilleure défense (23 buts), meilleure attaque (61 buts), et des stars pour débloquer les matches verrouillés: le Milan était très solide.

Berlusconi grand vainqueur

L'autre grand vainqueur est Silvio Berlusconi. Le patron a ouvert son porte-monnaie aux moments clefs, offrant Ibra et Robinho à son entraîneur dans les derniers jours du mercato, et renforçant l'effectif décimé à l'hiver avec les arrivées d'Antonio Cassano, en rupture de banc à la Sampdoria Gênes, Mark van Bommel ou Urby Emanuelson. "Le club a recruté des joueurs importants, aussi bien en août qu'en janvier, et a envoyé un signe fort", estime Allegri.

si/lper

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Serie A, 26e journée

Palermo - Bari 2-1 (1-1)
Roma - Milan 0-0

Serie A, classement

1. MILAN 36/78
2. Inter 35/69
3. Napoli 35/68
4. Lazio 35/60
5. Roma 36/60
6. Udinese 35/59
7. Juventus 35/56
8. Palermo 36/53
9. Fiorentina 35/49
10. Genoa 35/45
11. Cagliari 35/44
12. Chievo 35/42
13. Parma 35/41
14. Catania 35/40
15. Bologna 35/40
16. Cesena 35/37
17. Sampdoria 35/36
18. Lecce 35/35
19. Brescia 35/31
20. Bari 36/21